15 septembre 2009
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LE REGNE DE PREAH BAT SAMDECH SREY SORYAUVONG (1359 – 1369).
À 41 ans, Srey Soryauvong fut sacré roi vainqueur. Il nomma son neveu, fils du prince Soryautey, vice-roi. Il attribua des récompenses au mérite à ses hommes. Il ordonna au général Chao Ponhea Chakrey de mener des opérations militaires contre certains gouverneurs khmers qui continuaient de se proclamer roitelet indépendant vis-à-vis du pouvoir central. En quelque mois seulement, celui-ci arrivait à mater ces rebelles. Le royaume se retrouvait son unité et la paix.
Pour se venger de leur défaite, quelques généraux siamois avaient décidé de mener des opérations militaires contre quelques provinces frontalières khmères pour s’emparer la population. Les gouverneurs khmers ne les laissaient pas faire. Ils attaquèrent les siamois pour libérer la population. Une contre attaque siamoise avec 2 000 soldats fut spectaculaire. Les Khmers les résistèrent avec beaucoup de courage en repoussant mètre par mètre, mais ces derniers étaient toujours dans le territoire khmer.
Le roi khmer s’inquiétait beaucoup de cette provocation siamoise. Il ordonna au général Chao Ponhea Pisnolouk de lever une armée de 50 000 hommes dans les provinces Treing, Basac, Preah Trapeang, Kramoun Sâr, Teuk Khmauv, Kampot et Kampong Som pour repousser les siamois hors du Kampuchéa. Ces provinces sont des provinces situées au Kampuchéa Krom, la Cochinchine actuelle. Le général Pisanulouk avait organisé son armée en deux corps : la grande armée, commandée par lui-même et la division de frappe, commandée par le gouverneur de Basac. L’armée khmère remporta facilement la victoire sur les siamois. Pour punir le Siam, le général Pisanulouk décida avec l’accord du roi de s’emparer quatre provinces ennemies, lesquelles étaient dans le passé provinces khmères, Sam Yao (Trat), Rayong, Chanthaburi, Chon Buri. Il fit 9000 prisonniers et amena des milliers siamois au Kampuchéa comme butin de guerre.
Le Roi Srey Soryauvong convoqua les membres du Conseil du Royaume pour dire ses instructions : « Au règne du feu mon grand frère, le roi Lompong Reachéa, après la victoire sur le Siam, il a décidé de démobiliser les soldats en croyant que cette victoire aurait donné suffisamment la leçon au roi d’Ayuthia de ne plus agresser notre pays. C’était une erreur monumentale car quelques mois après, l’armée siamois poindra à nouveau devant la porte de notre capitale. Maintenant, nous savons que ce pays a une attitude agressive et nourrît d’une ambition permanente dans l’impérialisme. Il a une volonté systématique d’empiétement notre territoire. Je décide de créer un corps de gardes de nos frontalières, lequel est composé des milices. Désormais, chaque homme en âge de travail doit être membre de la milice et après le travail aux champs, il doit participer à un entraînement militaire avec les instructeurs expérimentés dans l’art de la guerre. Je confie cette mission au vice-roi pour créer et commander ce corps de défense des frontières ».
De retour au pays avec des milliers prisonniers Laotiens du royaume Chieng Ray comme tributs de guerre, Ramaso, roi du Siam, fut informé par ses ministres de l’invasion khmère. Il se mettait en colère et ordonna à ses généraux de tenir prêt pour une contre attaque. L’année de bœuf, Ramaso conduisit lui-même son armée pour libérer les provinces occupées par les Khmers. Il confia le commandement de la division de frappe au général Damrong. Celui-ci remporta la victoire sur l’armée khmère. Après ce succès, Ramaso décida de marcher sur Angkor Thom, la capitale khmère. Son armée fut repoussée par les milices khmères. Quelques jours après, le vice-roi khmer arriva sur les fronts avec un corps d’armée. Il s’installa son quartier général au pont de bifurcation (Spean Yek) en face de la position du général Damrong. Celui-ci livra immédiatement la bataille contre le vice-roi khmer. Ces deux armées s’affrontèrent violemment sans obtenir la victoire escomptée. Soudain, le flanc gauche de l’armée khmère fut attaqué par Ramaso. Avec des effectifs inférieurs, le vice-roi ordonna une retraite stratégique pour attendre l’arrivée de la Grande Armée, dirigée par le roi khmer en personne. Le vice-roi avec les membres de son état-major s’installaient leur poste de commandement dans des embarcations qui se trouvait au milieu du fleuve. Ce refuge fut repéré quelques heures plus tard par une unité des armes à feu siamoise. Son officier ordonna immédiatement à ses soldats de tirer sur l’embarcation du vice-roi. Quelques minutes plus tard, une balle perça par hasard un des tonneaux de poudre de canon khmer. Cet impact provoqua une violence d’explosion dans laquelle le vice-roi fut blessé gravement. Celui-ci fut capturé par les siamois et mourut de ses blessures trois jours après. Ramaso n’avait même pas eu le temps de savourer de cette victoire parce que ses généraux s’obligeaient de se battre en retraite partout par les attaques de l’armée du roi khmer. Le roi siamois essaya de mener des contre attaques à plusieurs reprises la poussé khmère, mais en vain. À chaque assaut, Rasamo perdait des milliers de vies de ses soldats. Le roi khmer écrasa sur son chemin les unités siamoises, une par une et obligea le roi d’Ayuthia de se retirer du territoire khmer avec son armée. Après cette victoire, Srey Soryauvong régna en paix jusqu’à sa mort.
Pendant le règne de Srey Soryauvong, le Royaume du Kampuchéa avait des frontières : - À l’Ouest jusqu’à Machem Borey,au Sud-Ouest jusqu’à Nokor Reach, - Au Nord jusqu’à Sdam Khach,au Nord-Ouest jusqu’à Chantrabun Borey, - À l’Est jusqu’à Borir Daum Nay,au Sud jusqu’à la mer au Vietnam et Cham.
Le roi Srey Soryauvong avait un fils, appelé Ponhea Yat. À 51 ans, le roi mourut par maladie. Ponhea Yat avait 10 ans. Le Conseil de couronne jugeait que ce dernier était trop jeune pour monter sur le trône. À l’unanimité, les membres du Conseil avaient choisi Borom Rama, fils de Lompong Reachéa, roi du Kampuchéa.
LE REGNE DE PREAH BOROM RAMA (1369 - 1373). Cinq ans après son règne, Borom Rama mourut de maladie. Le prince Preah Thomma Saukreach monta sur le trône du Royaume du Kampuchéa.
À 41 ans, Srey Soryauvong fut sacré roi vainqueur. Il nomma son neveu, fils du prince Soryautey, vice-roi. Il attribua des récompenses au mérite à ses hommes. Il ordonna au général Chao Ponhea Chakrey de mener des opérations militaires contre certains gouverneurs khmers qui continuaient de se proclamer roitelet indépendant vis-à-vis du pouvoir central. En quelque mois seulement, celui-ci arrivait à mater ces rebelles. Le royaume se retrouvait son unité et la paix.
Pour se venger de leur défaite, quelques généraux siamois avaient décidé de mener des opérations militaires contre quelques provinces frontalières khmères pour s’emparer la population. Les gouverneurs khmers ne les laissaient pas faire. Ils attaquèrent les siamois pour libérer la population. Une contre attaque siamoise avec 2 000 soldats fut spectaculaire. Les Khmers les résistèrent avec beaucoup de courage en repoussant mètre par mètre, mais ces derniers étaient toujours dans le territoire khmer.
Le roi khmer s’inquiétait beaucoup de cette provocation siamoise. Il ordonna au général Chao Ponhea Pisnolouk de lever une armée de 50 000 hommes dans les provinces Treing, Basac, Preah Trapeang, Kramoun Sâr, Teuk Khmauv, Kampot et Kampong Som pour repousser les siamois hors du Kampuchéa. Ces provinces sont des provinces situées au Kampuchéa Krom, la Cochinchine actuelle. Le général Pisanulouk avait organisé son armée en deux corps : la grande armée, commandée par lui-même et la division de frappe, commandée par le gouverneur de Basac. L’armée khmère remporta facilement la victoire sur les siamois. Pour punir le Siam, le général Pisanulouk décida avec l’accord du roi de s’emparer quatre provinces ennemies, lesquelles étaient dans le passé provinces khmères, Sam Yao (Trat), Rayong, Chanthaburi, Chon Buri. Il fit 9000 prisonniers et amena des milliers siamois au Kampuchéa comme butin de guerre.
Le Roi Srey Soryauvong convoqua les membres du Conseil du Royaume pour dire ses instructions : « Au règne du feu mon grand frère, le roi Lompong Reachéa, après la victoire sur le Siam, il a décidé de démobiliser les soldats en croyant que cette victoire aurait donné suffisamment la leçon au roi d’Ayuthia de ne plus agresser notre pays. C’était une erreur monumentale car quelques mois après, l’armée siamois poindra à nouveau devant la porte de notre capitale. Maintenant, nous savons que ce pays a une attitude agressive et nourrît d’une ambition permanente dans l’impérialisme. Il a une volonté systématique d’empiétement notre territoire. Je décide de créer un corps de gardes de nos frontalières, lequel est composé des milices. Désormais, chaque homme en âge de travail doit être membre de la milice et après le travail aux champs, il doit participer à un entraînement militaire avec les instructeurs expérimentés dans l’art de la guerre. Je confie cette mission au vice-roi pour créer et commander ce corps de défense des frontières ».
De retour au pays avec des milliers prisonniers Laotiens du royaume Chieng Ray comme tributs de guerre, Ramaso, roi du Siam, fut informé par ses ministres de l’invasion khmère. Il se mettait en colère et ordonna à ses généraux de tenir prêt pour une contre attaque. L’année de bœuf, Ramaso conduisit lui-même son armée pour libérer les provinces occupées par les Khmers. Il confia le commandement de la division de frappe au général Damrong. Celui-ci remporta la victoire sur l’armée khmère. Après ce succès, Ramaso décida de marcher sur Angkor Thom, la capitale khmère. Son armée fut repoussée par les milices khmères. Quelques jours après, le vice-roi khmer arriva sur les fronts avec un corps d’armée. Il s’installa son quartier général au pont de bifurcation (Spean Yek) en face de la position du général Damrong. Celui-ci livra immédiatement la bataille contre le vice-roi khmer. Ces deux armées s’affrontèrent violemment sans obtenir la victoire escomptée. Soudain, le flanc gauche de l’armée khmère fut attaqué par Ramaso. Avec des effectifs inférieurs, le vice-roi ordonna une retraite stratégique pour attendre l’arrivée de la Grande Armée, dirigée par le roi khmer en personne. Le vice-roi avec les membres de son état-major s’installaient leur poste de commandement dans des embarcations qui se trouvait au milieu du fleuve. Ce refuge fut repéré quelques heures plus tard par une unité des armes à feu siamoise. Son officier ordonna immédiatement à ses soldats de tirer sur l’embarcation du vice-roi. Quelques minutes plus tard, une balle perça par hasard un des tonneaux de poudre de canon khmer. Cet impact provoqua une violence d’explosion dans laquelle le vice-roi fut blessé gravement. Celui-ci fut capturé par les siamois et mourut de ses blessures trois jours après. Ramaso n’avait même pas eu le temps de savourer de cette victoire parce que ses généraux s’obligeaient de se battre en retraite partout par les attaques de l’armée du roi khmer. Le roi siamois essaya de mener des contre attaques à plusieurs reprises la poussé khmère, mais en vain. À chaque assaut, Rasamo perdait des milliers de vies de ses soldats. Le roi khmer écrasa sur son chemin les unités siamoises, une par une et obligea le roi d’Ayuthia de se retirer du territoire khmer avec son armée. Après cette victoire, Srey Soryauvong régna en paix jusqu’à sa mort.
Pendant le règne de Srey Soryauvong, le Royaume du Kampuchéa avait des frontières : - À l’Ouest jusqu’à Machem Borey,au Sud-Ouest jusqu’à Nokor Reach, - Au Nord jusqu’à Sdam Khach,au Nord-Ouest jusqu’à Chantrabun Borey, - À l’Est jusqu’à Borir Daum Nay,au Sud jusqu’à la mer au Vietnam et Cham.
Le roi Srey Soryauvong avait un fils, appelé Ponhea Yat. À 51 ans, le roi mourut par maladie. Ponhea Yat avait 10 ans. Le Conseil de couronne jugeait que ce dernier était trop jeune pour monter sur le trône. À l’unanimité, les membres du Conseil avaient choisi Borom Rama, fils de Lompong Reachéa, roi du Kampuchéa.
LE REGNE DE PREAH BOROM RAMA (1369 - 1373). Cinq ans après son règne, Borom Rama mourut de maladie. Le prince Preah Thomma Saukreach monta sur le trône du Royaume du Kampuchéa.