Merci M. le Président
La France est coupée, électoralement parlant, en deux, mais elle a un nouveau Président, il s’appelle François Hollande. Celui-ci est élu avec 51,62 % des voix. Mais 48,38 % des Français ont voté pour le Président sortant, M. Sarkozy. Celui-ci est battu sans doute, mais sa sortie est respectable, parce qu’il résistait mieux qu’on avait fait croire dès le début de la compagne électorale qu’il n’aurait pas pu passer au second tour. Ce score ne ferme pas l’espoir à la droite républicaine de garder la majorité à l’Assemblée nationale aux élections législatives au mois de juin prochain.
Je salue le bilan du Président sortant. Pendant cinq ans de sa présidence, la France maintient bien son rang de grande puissance européenne et mondiale. Avec l’Allemagne, elle fait tout pour sauver l’Euro, fragilisé par la crise mondiale. Avec la panne de croissance, l’économie française n’est pas en situation de récession. Certes, le taux de chômage augmente, mais moins vite que les autres pays européens. Bien sûr la France est derrière l’Allemagne, mais elle n’est pas non plus un pays sous perfusion d’aides et placée sous surveillance de la banque européenne et FMI. Elle reste toujours un acteur incontournable pour bâtir l’avenir de la communauté européenne et joue un rôle majeur sur la scène internationale dans le domaine de défense de la démocratie et des droits de l’homme. La France est toujours respectée dans toutes les institutions internationales. Elle est considérée comme l’héritier légitime de la culture humaniste. Son nom s’est fondu avec des grands noms de l’humanité, tels que Jean Jacques Rousseau, Victor Hugo, Jean Jaurès, et les autres. M. Sarkozy n’avait pas sali la France que je sache. Soyez un peu lucite avant de juger son bilan par voie raccourcie. Ce jugement lapidaire, c’est faire fi de la réalité du bilan du quinquennat de M. Sarkozy.
Je salue l’homme, parce qu’il est courageux et combattif. M. Sarkozy aime son pays et pendant trente-cinq ans, il sert son pays avec passion comme maire, député, ministre et président de la république. Il est élu de la nation. Son mandat est toujours démocratique. Les détracteurs de M. Sarkozy prétendaient que ce dernier soit primesautier. Ils prenaient une réplique du Président sortant « Case-toi, pauv’con » à une insulte venant d’un homme comme il avait fait étriper à ce citoyen. Cette histoire devient le bréviaire des journalistes. Bien sûr, M. Sarkozy est marri de sa réaction spontanée. Cela prouve qu’il est un être humain comme des autres, comme vous et moi. Président ou pas, l’humain est toujours spontané devant l’injustice. M. Sarkozy n’est pas du même acabit des dictateurs. Il est citoyen français et Président de la République française. Je lui salue en tant que l’homme et lui remercie en tant que Président. Merci M. le Président. Et je souhaite bon vent pour le nouveau Président, M. Hollande. La France a besoin un Président fort pour défendre ses intérêts.