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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 08:34

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Il y en a beaucoup dans la société khmère d’aujourd’hui. Et nous assistons à la victoire de la communauté sur la société. Peut-être les Khmers sont en train de vivre, sans le savoir la fin de la société khmère dont ils étaient, depuis la nuit des temps, les héritiers successifs ?

En 1991, l’ONU a bâti au Srok Khmer une nouvelle société des ethnies, parce qu’elle a inspiré du livre, intitulé "la guerre non déclarée contre la République Populaire du Kampuchéa", publié en 1985 par le Ministère des Affaires Étrangères de la R.P.K. Une phrase dans ce livre qui révèle la nature de ce régime : « Les Khmers ne constituent que l’une des ethnies du Kampuchéa, bien que largement majoritaire dans le pays. Il est donc exact d’employer le terme  "peuple kampuchéen"  plutôt que le terme  "peuple khmer" ». Dans aucun autre pays au monde, les pouvoirs publics ne s’attribueraient pas le droit de remplacer le nom d’un peuple au nom d’un dessein politique. Depuis 1993, la R.P.K. prend aujourd’hui le nom du Royaume du Cambodge, les mêmes dirigeants n’avaient de cesse de bâtir, à travers le « patriotisme indochinois », une nouvelle société kampuchéenne, composée de plusieurs communautés : Vietnamiens, Chinois, Chams, Montagnards, Khmers, etc. 

Quand les Khmers sont en déshérence et leur vie culturelle réduite à la portion congrue, place à la puissance de culture des autres communautés, la société khmère elle-même est menacée de perdre son identité. Le processus d’« ethnicisation » est déjà en phase terminale : Ce serait donner aux allogènes à terme un statut de militants de l’ethnicité qui revendiqueraient légalement le droit d’existence en tant que peuple différent par rapport à la population autochtone. Ce serait une véritable transformation qui touche à la matrice même du Srok Khmer, peuple-nation, non nation khmère. Le droit du sol, expression de la volonté intégratrice, dans un pays comme le Srok Khmer, pousserait la structure de la société vers le communautarisme. Ce droit est mis en application sans passer par un délai d’observation ou une phase d’expérimentation, parce que la monarchie khmère a fait une concession avec le pouvoir en place pour avoir son billet de retour. Que nous sachions, les leaders de l’opposition d’aujourd’hui ont voté la loi de nationalité sans hésitation.

Nous ne sommes pas contre le multiculturalisme, parce qu’il est une richesse pour un pays, mais l’existence de multiculturalisme au Srok Khmer d’aujourd’hui est un pis-aller dangereux pour renforcer la cohésion nationale : les minorités culturelles se donneraient la main afin de bâtir une alliance et de modifier l’identité de la société khmère en société kampuchéenne. Aujourd’hui tout vient d’elles est sacro-saint : elles bénéficient du goût des Khmers pour la prosternation devant les autorités qui sont de leur côté. Les Khmers qui sont éduqués à courber l’échine en face du Pouvoir, de l’État, voire des minorités puissantes. Les patriotes khmers sont à nouveau, rongés par mauvais conscience. Et la perspective d’affronter ce mal est limitée à la participation aux élections non démocratiques. Etrange stratégie.   

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 07:36

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Nous le savions que depuis la nuit des temps la force du mal avait triomphé sur celle du bien au pays des Khmers. Après l’intervention de l’ONU en 1991, la démocratie, ouverte aux autres mains, tutélaire, douteux mais incontournable, nommé « alliance monarchie-communisme », en un mot le moins mal pour le peuple khmer déboussolé par deux décennies de guerre. Une fois les Khmers Rouges disparus, cette alliance semblait promise à une victoire éternelle. Ni adversaire pour la combattre, ni contre-idéologie pour la pousser dans ses retranchements. Dans cette situation léthargique, il y a même quelques fous qui osent dire qu’ils regrettent la disparition de Pol Pot et sa bande pour jouer le rôle de l’opposition.

Aujourd’hui, à la veille des deux scrutins majeurs, nous cherchons à comprendre les activités de l’opposition depuis les cinq années passées dans le Srok Khmer, dominé par ses minorités, une société émiettée, des citoyens déchirés, des individus déboussolés, des dirigeants puissants. Qu’observons-nous ? Les activités humanitaires parsemées, la défense des frontières, le soutien des victimes face à la puissance pouvoir public, etc. Ces activités sont sans doute dominées par le désir de justice, mais elles sont escamotées par les affrontements entre les forces de l’opposition. Il est donc difficile à comprendre ce clivage. Nous avons cru, pendant deux décennies, à la force de l’opposition comme un instrument de régulation face au pouvoir absolu. Sous le poids de la répression, vous avez inventé de nouvelles techniques de survie. Vous êtes devenus, en effet, aujourd’hui un mannequin de la démocratie dans la vitrine de la dictature. Et à chaque fois celle-ci commence à hoqueter, vous abandonneriez vos charges de défendre l’intérêt général pour préserver vos intérêts matériels. C’est à ce jeu sophistiqué que vous employiez qui créait la division dans votre rang et qui faisait voler en éclats la force de l’opposition. Etonnante transformation du visage de l’opposition : liée par des valeurs communes de la démocratie et de la justice s’est brutalement désarticulée, laissant apparaître les intérêts de clans. Votre existence aujourd’hui ressemble de plus en plus à une petite ONG. Pouvons-nous croire encore que vous êtes une force de l’opposition politique ? C’est de plus en plus difficile.

Aujourd’hui, vous croyiez bâtir un avenir en lançant dans la bataille électorale en ordre dispersé, mais tout le monde le savait que cette compétition est limitée aux pulsions de l’instant et aux réflexes des vaincus. Sur la ruine de vos grands projets politiques, vous essayez encore une fois faire fleurir une parole prodigue qui baigne toutes choses dans une sorte de bonté impérieuse. Ou la guerre des mots  s’est substituée à la guerre des promesses qui s’affrontent pour un temps électoral. Pour vous, un ou deux sièges de plus serait une grande victoire. S’agit-il d’une pensée d’égoïsme, d’indifférence et narcissisme ? Vous êtes responsables de vos actes devant l’histoire, parce que vous êtes incapables d’assumer une idéologie dominante pour le peuple khmer : la démocratie.

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 22:21

 DSC05407Pourquoi voter ?

 

L’opposition, au nom de la démocratie, participera pour la nième fois aux élections non démocratiques. Le vote n’est pas libre, parce que la liberté d’expression n'est pas garantie par loi. On fait voter que tout est fini, qu’il y a plus rien à attendre, parce que le pays a déjà un maître. Dans ces scrutins, il y aurait deux candidats : Premier candidat, le Maître ; deuxième candidat, l’Idiot. Le Maître sait ce qu’il veut. Il demande au peuple effaré de choisir entre la dictature et le chaos. Voter la dictature, tu auras une vie sauve ; voter le chaos, la société par terre, ta maison confisquée, ton champ brulé. L’Idiot demande au peuple affamé de choisir entre la dictature et l’échec. Voter la dictature, tu auras une vie triste ; voter l’échec, il y aura aussi la vie triste. L’Idiot sait qu’il ne pourrait pas gagner ces élections, parce qu’elles ne sont pas démocratiques. Pourquoi voter ?

Voter dans ces conditions, c’est comme on demande au peuple souverain, non-seulement de se dessaisir de ses responsabilités, mais d’abdiquer de son statut de citoyen pour cinq ans encore. Après le scrutin, il sera rien, c’est-à-dire il est redevenu sujet du régime. Il faut bien comprendre que ce vote est unique point d’appui, l’unique rempart du pouvoir prodigieux du régime actuel. Il est le bouclier et le glaive du Maître. Ce régime a besoin ces scrutins truqués pour exister. Ses dirigeants gouvernent le pays aujourd’hui les mains dans le dollar jusqu’aux coudes. A chaque scrutin, ils font une concession à l’opposition pour qu’elle accepte de participer à leurs jeux électoraux. Cette concession peut se résumer en une ligne : « Je permets que tu parles, mais j’exige que tu te taises ». Ces gens savent que ce ne sera pas les partisans de l’opposition qui ouvrent les urnes, ce sera les mains invisibles qui le feront pour assurer leur victoire. Si l’opposition ose tirer cet unique point d’appui, le régime tombera dans l’inégalité.

Il y a deux choses dans ce monde qu’on appelle le bien et le mal. Mentir n’est pas bien, trahir est mal, assassiner est pire. Cela est défendu. Par qui ? L’opposition élégiaque revendique cette tâche, mais à chaque scrutin, elle fait toujours le contraire. Elle fait aussi la concession avec le pouvoir, parce que ce scrutin triché est aussi son unique point d’appui pour exister. Dans la dictature, le Maître et l’Idiot peuvent vivre en cohabitation jusqu’au prochain scrutin. Le dialogue qu’on pourrait échanger avec l’opposition :

-Vous êtes nommé Opposition ?

-Oui.

-Le prendriez-vous pour collaborateur du régime ?

-Non, certes !

-Mais pourquoi voter ?

-Pour exister.

-Exister pour faire quoi ?

-Pour exister.

-Et le peuple souverain ?

-Tu parles, c’est une néologie. Ce peuple peut encore attendre son sauveur, celui qui n’arrive jamais.

Dans la dictature, en haut, le Maître barbare donne des ordres, qui exécutent en bas par des hommes barbares, qui acceptent au milieu par des idiots. Ainsi, la barbarie garde le secret à la bestialité. De là ce silence horrible. Ce silence, c’est la participation aux scrutins trichés. Cette participation est un spectacle en attendant qu’elle devînt un canular pour le peuple. On sait que la dictature puisse être élue par la voie démocratique, mais n’est la démocratie. Il y a quelque différence entre conquérir le pouvoir et le filouter. Ce qui est certain, c’est que les prochains scrutins seront un mensonge. L’opposition croit marcher vers le pouvoir, elle ne s’aperçoit pas qu’elle monte au poteau. Plusieurs fois déjà elle marchait sur la même rue et tombait toujours dans le même trou. Un poème suivant s’adresse à chacun de nous. Il est intitulé : « Autobiographie en cinq actes ».

1.Je descends la rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je tombe dedans. Je suis perdu…Je suis désespéré. Ce n’est pas ma faute. Il me faut longtemps pour en sortir.

2.Je descends la même rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je fais semblant de ne pas le voir. Je tombe dedans à nouveau. J'ai du mal à croire que je suis au même endroit, mais ce n’est pas ma faute. Il me faut encore longtemps pour en sortir.

3.Je descends la même rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je le vois bien. J’y tombe quand même… c’est devenu une habitude. J’ai les yeux ouverts. Je sais où je suis. C’est bien ma faute. Je ressors immédiatement.

4.Je descends la même rue. Il y a un trou dans le trottoir : Je le contourne.

5.Je descends une autre rue…

(Extrait du livre tibétain de la vie et de la mort – Sogyal Rinpoché) 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 16:12

 DSC05407La bévue

 

Tous les pays pourraient changer. Il faut être pessimiste extrême pour ne pas y croire. Les États-Unis ont changé après le 9 septembre, la Tunisie, l’Egypte et Lybie ont changé après le printemps arabe. La France vient de changer le Président de la République. Le changement est donc un processus naturel de toutes formes de vie sur notre planète terre et dans l’univers. Le Srok Khmer (Cambodge) depuis sa naissance changeait son statut, sa physionomie géographique et sa structure de la société. Aujourd’hui, il n’est plus le même qu’il était hier. Il poursuit sa route de changement en vitesse de lumière. Ceux qui ne s’aperçoivent pas ce phénomène font de l’attentat contre la réalité. Cet esprit voilé, c’est un avenir qui sombre dans le baillage ; c’est une vie qui piétine. Mais ceux qui voient le changement en mouvement, il faut qu’ils aient l’âme chevillé au corps, car son courant est fort.  Par sa force, il pourrait apporter tous les freluquets au monde du plaisir effréné, quant aux fortiches, ils en profitent pour rafraichir leurs intelligences. On sait qu’il y a deux formes de changement : le progrès et la décrépitude. Le Srok Khmer, est-il sur quelle voie de transformation ?

Force est de constater que le Srok Khmer, depuis plusieurs siècles, prenait le chemin de la décrépitude. La poursuite de cette décadence est encore dans la mémoire collective du peuple khmer : - de 1975 à 1978, Pol Pot a tué la vie de ses compatriotes, - de 1979 à 1989, les soldats vietnamiens ont tué l’âme khmère, après avoir libéré, sabre au clair, les Khmers de l’enfer de l’Angkar (Parti communiste khmer), - après l’intervention de l’ONU en 1991, le peuple khmer revit et attend toujours son sauveur mythique, nommé Preah Bât Thomeuk, celui qui n’arrive jamais. Aujourd’hui au pays des khmers, les faiseurs de rois, leaders du parti au pouvoir, se disent : « nous n’avons pas besoin des Khmers intelligents, des patriotes, nous avons besoin d’hommes sûrs qui pourraient nous aider à rester au pouvoir à vie ». Mais nous savons que le pouvoir est comme la vie qui doit soumettre à la loi de la nature : la naissance, la décrépitude et la fin ou la mort. Jusqu’à présence, depuis l’existence de l’humanité, aucun pouvoir, bon ou mauvais ne peut pas résister à cette loi.

On constate qu’à chaque changement du pouvoir au Srok Khmer, il n’y avait rien après, il a toujours fait peur au peuple khmer, parce qu’il y a eu beaucoup de morts, mais les croquemitaines en disaient  aux Khmers, c’était pour votre bien. Cette forme de changement n’est pas une conquête du progrès, comme un fleuve qui coule, mais comme un déluge qui inonde la rizière des paysans. Le changement au Srok Khmer était toujours féconde en catastrophe : la république khmère déclencha l’invasion des troupes Viêt-Cong, le Kampuchéa démocratique permit au Vietnam d’occuper le pays et la restauration de la monarchie d’aujourd’hui légalise le protectorat vietnamien au pays des Varmans (race des rois d’Angkor). Pourquoi ?

Victor Hugo écrit : « Ce qui doit être sera ; il faut que ce qui doit couler coule, que ce qui doit tomber tombe, que ce qui doit naître naisse, que ce qui doit croître croisse, mais faites obstacles à ces lois  naturelles, le trouble survient, le désordre commence. Chose triste, c’est ce désordre qu’on avait appelé l’ordre ». Le désordre au Srok Khmer d’aujourd’hui est la - résignation des Khmers qu’on appelle la paix des hommes au pouvoir - . Ce peuple khmer veut toujours le bonheur sans péril. Il attend toujours le sauveur, celui qui n’arrive jamais. En 1993, ce peuple a fait confiance au prince Sihanouk en croyant qu’il soit le prince sauveur. Il lui fit un cortège pour sa victoire. Mais, après la restauration de la monarchie, ce sauveur repart vivre en Chine en laissant ses supporteurs vivent dans la misère et la peur. Cela permet la lente remontée du PPC au pouvoir absolu. Ce qu’on appelle le pacte des diables ou la paix des démons. Cette situation n’est pas mis au ban par l’opposition, parce qu’elle est aussi signataire de cet accord feutré dont la résignation des Khmers est une aubaine pour tout le monde. Député de l’opposition est aussi député d’un régime dans lequel les dirigeants actuels prétendent sans vergogne de garder le pouvoir à vie. C’est cette déclaration qui m’effraie. L’opposition, par sa participation aux diverses élections non démocratiques, cautionne cette dictature. Aujourd’hui, tout le monde participe au raout mondain du parti au pouvoir. La victoire aux élections sénatoriales met une nouvelle fois l’opposition dans une bévue, parce qu’elle croit vraiment que cette victoire s’ouvra la voie du changement. Cette victoire grisée est plutôt un appât qui attire l’opposition dans la nasse du parti au pouvoir : faire rêver à S.E Sam Rainsy et Kem Sohka que les prochains scrutins, vous êtes sur la liste des vainqueurs potentiels, comme dans la publicité sur l’internet : cliquer pour jouer votre chance.                                           

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 10:44

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Les prochains scrutins au Cambodge

 

Pour qu’un scrutin politique soit valable, il faut trois conditions absolues : premièrement, que le vote soit libre ; deuxièmement, que le vote soit éclairé ; troisième, que le chiffre soit sincère. Je n’ai rien inventé de cet axiome, c’était Victor Hugo, dans son livre, intitulé Napoléon, Le petit, l’auteur s’interrogeait sur l’avenir de la France, après la publication, du 2 décembre 1851, des six décrets du prince-président : la dissolution de l’Assemblée nationale, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de la Deuxième République. Celle-ci, proclamée en février 1848 a duré moins de quatre ans.

Bien entendu, on ne peut pas faire la comparaison de la situation politique de la France en 1851 à celle du Royaume du Cambodge d’aujourd’hui. Mais la question des conditions de vote au Cambodge reste toujours en point d’interrogation. Comment le parti au pouvoir compte-t-il y faire pour que la suspicion sur les prochains scrutins, élections communales au mois de juin et législatives au mois de juillet, soient irréprochables ?       

Si le Cambodge d’aujourd’hui est démocratique, l’axiome cité ci-dessus ne soit qu’une idée saugrenue. Mais si la démocratie n’est pas encore  un champ où on voit pousser la liberté, il est utile, en effet, de rappeler des trois conditions absolues pour que le scrutin soit valable.

Je ne fais ici que de calquer des propos de Victor Hugo en modèle réduit, parce que je n’ai ni l’intelligence, ni statut de ce dernier. Je me permets de le faire, parce que Victor Hugo a écrit : « L’éternelle poésie se répète-t-elle ? Non. Elle est la même et elle est autre. Même souffle, autre bruit. Prenez-vous le Cid pour un plagiaire d’Ajax ? Prenez-vous Charlemagne pour un copiste d’Agamemnon ? ». Personne n’est propriétaire de la beauté et de l’esprit de la loi. Le peuple khmer ne souhaite que les prochains scrutins soient démocratiques, c’est-à-dire :

Que le vote soit libre : que chacun qui vote se recueille et se demande sous quelle violence morale et matérielle il a déposé son bulletin dans l'urne. Chaque commune n’a pas d’espions et de dénonciateurs. Voter contre le pouvoir en place, ce ne serait pas la prison, l’expulsion de la propriété.

Que le vote soit éclairé : Dans ces scrutins, ont-ils rempli ces conditions de presse libre, de réunion libre, de tribune libre, d’affichage libre, de colportage libre, d’enquête libre ? Liberté donc, liberté de s’éclairer par tous les moyens, par l’enquête, par la presse, par la parole, par la discussion. Ceci est la garantie expresse et la condition  d’être du suffrage universel. Pour qu’une chose soit faite valablement, il faut qu’elle soit faite sciemment. Où il n’y a pas de flambeau, il n’y a d’acte.  

Que le voit soit sincère : Que les résultats du vote soient le fruit de la liberté, du suffrage universel, et que sa légitimité est sortie de l’urne du scrutin. Cette urne est une justice. Rien n’est beau que le vrai. Ce vrai-là ! C’est un avenir pour le pays qui germe ; c’est une société qui fleurit. Le faux serait le chaos. Que sortait-il du chaos ? toujours l’étincelle ; que sortait-il du nuage ? toujours la clarté.    

         

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 10:03

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Merci M. le Président

 

La France est coupée, électoralement parlant, en deux, mais elle a un nouveau Président, il s’appelle François Hollande. Celui-ci est élu avec 51,62 % des voix. Mais 48,38 % des Français ont voté pour le Président sortant, M. Sarkozy. Celui-ci est battu sans doute, mais sa sortie est respectable, parce qu’il résistait mieux qu’on avait fait croire dès le début de la compagne électorale qu’il n’aurait pas pu passer au second tour. Ce score ne ferme pas l’espoir à la droite républicaine de garder la majorité à l’Assemblée nationale aux élections législatives au mois de juin prochain.

 

Je salue le bilan du Président sortant. Pendant cinq ans de sa présidence, la France maintient bien son rang de grande puissance européenne et mondiale. Avec l’Allemagne, elle fait tout pour sauver l’Euro, fragilisé par la crise mondiale. Avec la panne de croissance, l’économie française n’est pas en situation de récession. Certes, le taux de chômage augmente, mais moins vite que les autres pays européens. Bien sûr la France est derrière l’Allemagne, mais elle n’est pas non plus un pays sous perfusion d’aides et placée sous surveillance de la banque européenne et FMI. Elle reste toujours un acteur incontournable pour bâtir l’avenir de la communauté européenne et joue un rôle majeur sur la scène internationale dans le domaine de défense de la démocratie et des droits de l’homme. La France est toujours respectée dans toutes les institutions internationales. Elle est considérée comme l’héritier légitime de la culture humaniste. Son nom s’est fondu avec des grands noms de l’humanité, tels que Jean Jacques Rousseau, Victor Hugo, Jean Jaurès, et les autres. M. Sarkozy n’avait pas sali la France que je sache. Soyez un peu lucite avant de juger son bilan par voie raccourcie. Ce jugement lapidaire, c’est faire fi de la réalité du bilan du quinquennat de M. Sarkozy.

 

Je salue l’homme, parce qu’il est courageux et combattif. M. Sarkozy aime son pays et pendant trente-cinq ans, il sert son pays avec passion comme maire, député, ministre et président de la république. Il est élu de la nation. Son mandat est toujours démocratique. Les détracteurs de M. Sarkozy prétendaient que ce dernier soit primesautier. Ils prenaient une réplique du Président sortant « Case-toi, pauv’con » à une insulte venant d’un homme comme il avait fait étriper à ce citoyen. Cette histoire devient le bréviaire des journalistes. Bien sûr, M. Sarkozy est marri de sa réaction spontanée. Cela prouve qu’il est un être humain comme des autres,  comme vous et moi. Président ou pas, l’humain est toujours spontané devant l’injustice. M. Sarkozy n’est pas du même acabit des dictateurs. Il est citoyen français et Président de la République française. Je lui salue en tant que l’homme et lui remercie en tant que Président. Merci M. le Président. Et je souhaite bon vent pour le nouveau Président, M. Hollande. La France a besoin un Président fort pour défendre ses intérêts.

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 06:49

Voyage-en-Indonesie-en-Juillet-2008-140.jpgLe choix

 

Trois jours d’attente après le débat du 2 mai entre les deux candidats finalistes, lequel est qualifié par la presse internationale de « pugila ». Chaque camp applaudissait leur champion et pensait qu’il fût convaincant et belliqueux. Ces deux qualités requises pour être le futur Président de la République française en crise.

 

Le candidat Sarkozy était en position défensive, mais il ne manquait jamais l’occasion de contrattaquer son adversaire quand le coup de ce dernier manquait de précision. Il frappait le point névralgique de son concurrent en espérant de le mettre au tapis. Mais le candidat Hollande savait garder une distance de sécurité avant de donner des coups à son adversaire. Cette zone de défense qui lui permettait de repoussait à temps les contrattaques de Sarkozy. Plusieurs fois qui étaient au corps à corps et cherchaient en vain à faire mal à l’adversaire par des coups de coude et de genou. Cela obligeait Madame Ferrari et M. Pujadas, d’arbitres du combat, de les séparer pour qu’ils reprissent le combat selon des règles fixées. Le combat se durait plus de trois heures, sans pose de récupération, ce dont s’impose une remarque : il fallait être un homme fort pour pouvoir supporter la fatigue et les coups reçus. Et les deux étaient courageux et forts à la fois qui offraient un spectacle inoubliable aux Français.

 

Dans trois jours, les Français vont désigner le vainqueur. Hollande, le combattant intello qui savait utiliser le cerveau pour frapper son adversaire. Sarkozy, le lutteur expérimenté qui voulait conquérir, par la douceur plus que par la force, le cœur des électeurs de Madame et Le Pen et M. Bayrou. Mais, la dame de la mer, appelée bleue marine, décide de voter blanc, et l’homme du centre fixe son choix sur Hollande. Mais les deux n’ont pas donné la consigne de vote à leurs sympathisants. Ces électeurs vont choisir leur futur président en âme et conscience entre deux hommes : M. Hollande, Président qui veut changer la France en prenant le concept du socialisme comme référence : l’État-providence ; M. Sarkozy, Président qui veut réformer le modèle de la société français en prenant le concept du libéralisme nouveau comme fondation : l’économie sociale de marché. Hollande, l’intellectuel qui se rêve homme d’État, et Sarkozy, élitiste qui s’imagine homme d’action. Cocteau prétendait que « le talent fait ce qu’il veut et le génie ce qu’il peut ». Il s’avère que M. Sarkozy ait un immense talent pour réformer la société française et on observe que M. Hollande ait une grande capacité intellectuelle pour faire rêver des Français que le Socialisme soit encore une solution possible pour changer la société française. Le 6 mai, les Français vont donc choisir entre deux conceptions de la politique et de la méthode de travail : socialisme et libéralisme ; changement et réforme. Le style binaire Socialisme/Changement, les Français l’ont déjà connu ; et celui du Libéralisme/Réforme, les Français l’ont déjà vécu. Leur choix du 6 mai sera donc un choix de leur avenir pour cinq ans.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 16:42

 

DSC05407La gauche, la droite et l’extrême ?

 

« On a essayé la droite, la gauche, il faut essayer l’extrême. Et on verra après… ». Cet argument m’effraie. Si nous avions de bonne mémoire, le fascisme et nazisme ont été élus démocratiquement en Italie et en Allemagne dans les années 30, et nous connaissons le résultat de ce choix. Je ne fais pas la comparaison des extrêmes de France au fascisme et au nazisme, mais je crains que l’extrême soit incontrôlable, une fois il aurait le pouvoir. L’extrême prônait la haine ou la lutte des classes et il considérait que l’acte de tuer un ennemi de classe ou d’idéologie est un simple acte de foi. Al-Qaïda est l’exemple de cette foi meurtrière en activité dans le monde d’aujourd’hui. Pol Pot avait tué plus de deux millions de ses compatriotes pour un simple plaisir de supprimer les autres. Bien entendu, Madame Le Pen et M. Mélenchon ne sont pas Pol Pot et Ben Laden, parce que les deux agissent pour le bien-être des Français et des pauvres, mais dans leurs discours, l’amour des autres classes et races est en déficit inquiétant. M. Mélenchon a fait une promesse aux 3,9 millions des Français qu’il y aurait le troisième tour social, mais à la veille du résultat du premier tour, il demandait immédiatement aux Français qui ont voté pour lui de se taire et d’abattre Sarkozy. J’appelle cette déclaration d’extrême gauche. Quant au Madame Le Pen, après le premier tour, elle utilise des 6,4 millions de voix qui ont voté pour elle pour faire l’OPA sur la droite républicaine pour donner un avenir à son parti. J’appelle cette manœuvre d’extrême droite. Ces deux extrêmes sont en fait des opportunistes extrêmes, parce qu’ils utilisent la colère des 10 millions de Français pour mettre en valeur de leurs idées extrêmes.

 

Voter pour le changement n’est pas toujours rassurant pour l’avenir. Mais, c’est ce que la gauche demande aux Français de faire au 6 mai prochain. Je ne suis pas contre l’alternance, mais ce qui m’inquiète c’est le mot changement pendant la tempête. Depuis toujours le vocabulaire « changement » est cher à la gauche, parce que cela est dans sa nature révolutionnaire. Bien entendu, M. Hollande n’est pas un révolutionnaire à l’instar de Madame Arthaud et M. Poutou, parce qu’il est énarque et titulaire d’un diplôme d’HEC. Il veut en fait changer seulement la gouvernance de la France, c’est-à-dire M. Sarkozy. M. Hollande désigne les banquiers comme ennemi de l’économie française, mais il oublie que les banques françaises sont dirigées en général par les énarques et des HEC, bien sûr, cette attaque est crédible et bien vue par le peuple de gauche parce qu’elle vient de celui qui possède les mêmes diplômes des ennemis désignés. Je m’inquiète aussi dans le mot de changement venant de la classe des dirigeants du Parti socialiste, parce qu’il y a quelques mois de ce là, la majorité d’entre eux ont choisi M. Strauss Kahn comme leur champion, et aujourd’hui ils préféraient partir à la vue de ce dernier à l’anniversaire de M. Julien Dray, député du PS, qui aimait porter la montre de valeur. Le changement voulu par M. Hollande et ses amis socialistes est sans doute sincère et légitime après une décennie de pouvoir de la droite, mais cette volonté, compte tenu des résultats du premier tour, ne soit pas non plus une volonté de la majorité des Français. Bien sûr, 15,5 millions des Français qui ont voté incontestablement contre M. Sarkozy, mais, ce n’est pas certain que ces électeurs souhaitent le retour du PS au pouvoir. Je n’ai aucun souvenir quand celui-ci était à la commande, les Français inhalaient un bonheur exceptionnel. Il faut se rappeler pendant quatorze années de pouvoir de M. Mitterrand, durant lesquelles, les Français préféraient donner, deux fois, les moyens à la droite de gouverner la France. Pourquoi ?

 

La droite était toujours critiquée quand il était au pouvoir. Cela est une petite ritournelle que la gauche chantait tous les matins. Mais à chaque changement, quelques temps après, les Français découvraient avec étonnement dans les mesures prises par le gouvernement de gauche : nationalisation des entreprises, semaine de 35 heures, augmentation du nombre des fonctionnaires etc. Cette fois-ci, M. Hollande veut être plus réaliste que M. Mitterrand, parce qu’il fait moins de promesses, mais malgré le nombre en moins, les Français trouvent-ils dans les 60 propositions de M. Hollande des remèdes miraculeux pour faire face à la crise planétaire d’aujourd’hui ? Bien sûr, il y a des solutions pour remettre la France sur le rail de la croissance, mais ces solutions, les Français les trouvent aussi dans les propositions de M. Sarkozy. Les socialistes peuvent y répliquer, pourquoi ce dernier n’a pas fait pendant son quinquennat ? Il ne pouvait pas tout fait en cinq ans avec une crise que la France a subie. C’est pourquoi, M. Sarkozy sollicite un autre mandat pour faire ce qu’il estime d’être en mesure de faire pour la France et les Français.

 

Le 6 mai prochain, les Français vont faire l’élagage des propositions dans le programme des deux finalistes et choisir un candidat parmi les deux pour être leur président pendant cinq ans. L’élu sera enfin le Président de tous les Français. Cela explique aussi que les Français sont tous démocrates, c’est-à-dire des partisans du principe de la souveraineté populaire. Et on sait que les pays les plus développés de la planète sont aussi les démocraties les lieux réussies. 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 16:42

DSC05407J’ai voté Sarkozy et je voterai pour lui au second tour

 

J’ai voté Sarkozy et M. Hollande doit me comprendre, parce que la politique n’est pas uniquement une affaire de bilan de gestion du Président sortant, parce que chaque bilan ça se discute. La politique est aussi une idéologie et une conviction profonde de chaque individu. Ainsi je respecte les votes des Français qui ont donné leur voix à leur champion, mais je ne partage certainement pas les idées de certains candidats qui sont en opposition avec les miennes, tels que Mesdames Le Pen et Arthaud, MM. Mélenchon et Poutou.

 

Je voterai M. Sarkozy au deuxième tour, parce que je votais toujours pour la droite républicaine et je ne vois pas pourquoi pour raison de manque de quelques résultats du Président sortant dans la gestion de la crise à l’échelle planétaire que je dois changer ma conviction politique, laquelle repose sur l’ensemble : un homme, une équipe, un parti et des valeurs : la politique est comme l’art : « rien de pareil dans l’art. L’art n’est pas successif. Tout l’art est ensemble. » (Victor Hugo).

 

Je n’ai rien contre M. Hollande et des Socialistes, mais de tout regarder avec mon âme tranquille, je constate que chez des Socialistes il y ait le déséquilibre entre l’ordre moral et l’ordre matériel. Ils font des efforts sans doute pour parler la langue du peuple et défendre une éthique en politique, mais ils vivent leur vie à peine cachée en bourgeois. J’ai l’impression que certains socialistes aient choisi le socialisme par opportunité.

 

Je ne crois pas que M. Hollande, Président, puisse faire mieux pour la France et les Français que M. Sarkozy, Président. Pendant cinq ans, le Président sortant n’a pas fait de faute majeure dans sa gestion de crise planétaire pour maintenir la France en situation de leader avec l’Allemagne en Europe. Avec la crise, le gouvernement de Fillon a pu endiguer le déluge du chômage dont le taux est moins élevé par rapport aux autres pays en Europe et dans le monde. L’économie française n’est pas en rose, mais elle n’est pas en berne non plus. Pendant le printemps arabe, la France a choisi et soutenu les camps de la démocratie.

 

Mon choix de voter Sarkozy est fondé sur la compétence, l’expérience et la sincérité du candidat sortant qui a déjà fait ses preuves en tant que président de la république.             

    

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:20

DSC05407Promenade de l’Esprit

 

Le rêve khmer ?

 

Ceux qui saluent avec force salamalecs et courbettes sont des Khmers, dit un Chinois au Cambodge, ils cultivent le chagrin. C’est un choix de vie médiocre. Leurs enfants deviennent des empotés, ils sont donc des bons à rien.

Celui qui a une célébrité est certainement un sino-khmer, dit aussi un Chinois au Cambodge. Il est intelligent, parce que son père est un Chinois. Ses fils deviennent ministres ou hauts fonctionnaires, et ses filles sont belles comme les fleurs de jasmin qui s’épanouissent la nuit et irradient de beauté le jour, et elles deviennent Lauk Chomteav (Femmes des ministres).

Le problème est que cela n’a rien d’un batifolage. Cela repose sur une mentalité réelle de la majorité des Chinois au Cambodge. Avec cette mentalité, au fil des années, la pyramide des classes place des sino-khmers en premiers de l’élite khmère. Avoir la peau claire est un signe d’intelligence et de condescendance : Son père est chinois ! Un Sino-Khmer ! Ainsi l’on trouve dans le patronyme des élites des noms chinois.

Si ces sino-khmers sont vraiment intelligents, pourquoi le Cambodge a-t-il tellement d’ennuis ? Ces élites qui étudient imaginent qu’ils peuvent comprendre la société khmère à travers les livres. « Dites-moi, docteur, si vous lisez cent livres sur la pauvreté et écrivez une thèse sur la paysannerie khmère, est-ce que vous la goûtez ? ».

 

Qui est l’Homme pauvre ?

Jadis au Cambodge, les immigrants chinois étaient très pauvres. Ils travaillaient durs pour que leurs enfants pourraient accéder à une promotion sociale élevée dans une société khmère. Médecins, ingénieurs, professeurs, etc., devenus Khmers, ils continuent de cultiver le culte de leurs ancêtres. Ils connaissent les méthodes pour amasser de l’argent et n’ont aucun respect pour les Khmers pauvres, parce qu’ils soient des êtres larmoyants. Et l’homme larmoyant marcherait vers l’horizon et tomberait du bord de la terre. Pour ces élites, tout est compétition. Et l’affection peut compromettre l’intérêt personnel. Leurs lèvres sourient, tandis que son esprit calcule tout en dollars US dont l’argent est Dieu.

Depuis toujours, les paysans khmers étaient aussi pauvres. Leurs travaux aux champs étaient ardus. Ils les faisaient pour la survie de leur famille et n’avaient pas l’élasticité de l’eau pour arroser leurs champs, mais la certitude de chaleur. Leurs enfants deviendraient paysans et pauvres. Quand ces petits étaient enfants, l’innocence est un don. A trente ans passés, c’est un désastre. Ils grappillent de l’argent dans la caisse des boutiquiers chinois sous forme de crédit avec un taux d’intérêt exorbitant, et détestent leurs créanciers comme la peste. Vivant dans la misère comme leurs parents, ils continuent d’honorer le Bouddha et au temple d’Angkor, ils allument des baquettes d’encens devant le godemiché, symbole du phallus du Dieu Eyso (Dieu hindouiste). Pour eux, tout est résignation. Et le don aux moines peut ouvrir la porte de paradis. Leur sourire cache toujours la honte et le désespoir. Mais le soir ils font toujours un rêve de devenir un Sino-Khmer et un Thaoké (Patron chinois) pour être riche dans une nuit.

 

Cette fois, mon texte me fait honte. Je vais déchoir dans l’estime de mes amis. Je suis le pire des baratineurs. Un beau parleur et un verbeux. Je lance des idées que je suis incapable de m’expliquer. Mais dans mon pays, il n’y a rien à expliquer. Tout est normal, y compris tuer un être humain est un simple acte de foi et l’on ne sait plus qui était père et fils comme dans le livre de Mahâbhârata. Le jeune Abhimanyu jouant aux échecs avec les dieux, qui demanda à son père affligé, Arjuna, conduit par Krishna : « Pourquoi pleures-tu si fort ? Qui es-tu ? » Ce à quoi Arjuna répondit : « Je suis ton père, et je pleure sur ta mort prématurée. » Alors, dans un éclat de rire, Abhimanyu s’écria : « Tu étais mon père ! Et de nombreuses vies avant cela j’ai été le tien ! Ne te conduis pas sottement. J’ai accompli mon Karma. J’ai fait mon devoir de guerrier et j’ai péri avec gloire dans la bataille. Toi, homme, va faire le tien ! ». 

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