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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:35

N° 2

 Face à M. Khieu Samphan

Par Sangha OP

 

Cliquez Ici pour lire le N° 1.

 

 

Préface du Maître Jacques Vergès

 

Maître Jacques Vergès est un grand avocat de célébrité internationale. Un homme engagé dans les grandes causes de l’humanité : Défendre des faibles. Son acceptation de défendre M. Khieu Samphan ne signifie pas que M. Khieu Samphan est un faible ou un innocent. Si c’était le cas, M. Khieu Samphan n’ait pas besoin de chercher un avocat de stature du Maître Jacques Vergès. Il pourrait se défendre par lui-même ou un avocat dont le nom est moins connu dans le monde de la justice.

 

Mais Maître Jacques Vergès n’est pas tout simplement l’avocat de M. Khieu Samphan, il est aussi son ami. Au cours de leur vie, ils se sont croisés à plusieurs reprises, en France, au Cambodge ou ailleurs. Pour cette raison, Maître Jacques Vergès a décidé d’écrire une préface pour la promotion du livre de son client. Pour redorer le statut de M. Khieu Samphan, il a utilisé son talant d’avocat pour faire croire aux morts, victimes du génocide des Khmers Rouges, que M. Khieu Samphan, son ami est un innocent. Quatre idées majeures du grand Maître pour démontrer que M. Khieu Samphan est un ange et un intellectuel humaniste :

 

1.       Le choix politique de M. Khieu Samphan :

 

Le choix politique de M. Khieu Samphan était un choix forcé : Entre soumission à l’impérialisme ou ralliement au camp socialiste et à la dictature. En 1967, menacé d’arrestation, M. Khieu Samphan a dû se réfugier dans les maquis Khmers Rouges. Ceux-ci menaient alors un combat libérateur contre la volonté américaine de faire du Cambodge, devenu satellite, un champ de bataille contre le Vietnam.

 

Voici ma réponse à Maître Jacques Vergès : Le choix politique de M. Khieu Samphan n’était jamais un choix forcé. Membre de l’Association des Etudiants khmers (A.E.K.) en France, il affichait donc dès les prémices de son âge de raison d’être dans le camp socialiste comme un grand nombre des jeunes de sa génération. Ce choix lui conduisait aux affrontements directs avec la politique dictatoriale du Prince Sihanouk. En 1967, menacé d’arrestation par ce dernier, il abandonnait son siège de député pour rejoindre les Khmers Rouges, lesquels travaillaient en étroite collaboration avec les Vietnamiens communistes. Quand Maître Jacques Vergès dit que les Khmers Rouges menaient un combat libérateur contre volonté américaine de faire du Cambodge, un champ de bataille contre le Vietnam, je ne saurais pas choisir d’autre mot vexatoire pour lui répondre qu’il soit menteur comme son ami M. Khieu Samphan. C’étaient les troupes communistes vietnamiennes qui ont attaqué en premier[1](1) et sans avoir fait la déclaration de guerre, l’armée khmère et transformait le Cambodge en leurs terrains de guerre. Ce n’était pas le Cambodge qui était devenu satellite américain, c’était plutôt le Prince Sihanouk et les Khmers Rouges qui étaient satellite d’Hanoï, parce qu’ils ont eu besoin des troupes du Viêt-Cong sur le territoire khmer pour être existé politiquement. Durant les cinq années de guerre (1970-1975) contre la République Khmère, les Viêt-Cong étaient maîtres dans les zones soi-disant libérées par les Khmers Rouges. Après la fin de guerre, les Khmers Rouges ont eu des difficultés pour faire partir leurs alliés du territoire khmère. Ceux-ci étaient sans doute des sources de conflits entre le maître et l’élève. Et nous savons tous, à la date du 7 Janvier 1979, le maître a décidé de chasser l’élève de la classe et occupait militairement le Cambodge pendant 10 ans. Cette histoire, Maître Jacques Vergès connaît par cœur, parce qu’il n’est pas un avocat de renom, mais un intellectuel de la politique, dont l’Histoire n’est pas un problème pour lui. Pourquoi de tel mensonge, Maître ?

           

2.       La victoire remportée par la Direction des Khmers Rouges à laquelle n’appartenait pas Khieu Samphan. Celui-ci n’a jamais pris de part directe des crimes commis par les Khmers Rouges.

 

Voici ma réponse à Maître Jacques Vergès : Cette plaidoirie du Maître Jacques Vergès est une plaisanterie de mauvais aloi. Comment un grand Maître de saint esprit peut descendre très bas comme ça. Pendant les cinq années de guerre, les Khmers n’entendaient que le nom de Khieu Samphan, leader des Khmers Rouges au même titre que le Prince Sihanouk. Nous avons des photos de M. Khieu Samphan souriant et sûr de lui, posé à côté du Prince Sihanouk, Pol Pot et les autres membres du Comité Central du Parti communiste khmer. M. Khieu Samphan voyageait en première classe et conduisait la délégation des Khmers Rouges en tant que patron au tour de la planète pas pour défendre l’indépendance nationale comme Maître Jacques Vergès le dit, parce que le Cambodge, pendant la république Khmère, était occupé par les troupes vietnamiennes communistes, alliées des Khmers Rouges non pas par les Américains. Pourquoi donc Maître Jacques Vergès parle de la guerre de libération et la préservation de l’indépendance nationale ? Après la démission forcée du Prince Sihanouk, l’Angkar a désigné M. Khieu Samphan Chef de l’État pour remplacer le prince déchu. On ne peut pas être nommé à ce poste dans un pays communiste sans être consenti corps et âme au système khmer rouge.

 

Bien sûr Maître Jacques Vergès peut évoquer le cas du Prince Sihanouk, concernant sa complicité dans des crimes commis par la Direction des Khmers rouges, pour comparer à celui de M. Khieu Samphan en écrivant : Cette question n’a-t-elle pas été aussi, avec les différences liées à leur statut différent, celle du Prince Norodom Sihanouk, peu suspect de sympathies pour les dirigeants Khmers Rouges ?

 

Le Prince Sihanouk et M. Khieu Samphan est bonnet blanc et blanc bonnet pour les victimes. Accusé M. Khieu Samphan et blanchi le Prince Sihanouk n’est qu’une stratégie des dirigeants actuels pour blanchir leurs participations directes ou indirectes aux crimes commis par les Khmers Rouges. Ils prennent le cas du Prince Sihanouk comme parapluie de leur responsabilité en disant : Nous étions avec les Khmers Rouges comme le Prince Sihanouk, mais nous n’avions jamais de sympathies avec eux.

 

Les propos du Maître Jacques Vergès insultent le peuple khmer. Il considère donc ce peuple comme un ignare qu’il peut raconter de n’importe quoi pour qu’il baisse les yeux devant un homme de son statut. Vous vous trompez lourdement, parce que le peuple khmer vous considère comme un être indigne. Quand il baisse les yeux devant la puissance de vos verbes, ce n’est pas qu’il vous admire de votre célébrité, mais il ne veut pas voir à travers vos yeux de l’insolence de vos propos. Bien sûr, Maître Jacques Vergès ne fait que son boulot d’avocat. Mais préfacer un livre d’un complice de crime contre l’humanité, tel M. Khieu Samphan, c’est trop !

 

3.       Le procès d’intention qui est fait à Khieu Samphan serait dès lors d’une complicité objectif dans les crimes commis par d’autres, vu ses fonctions au sommet de l’Etat. Mais cette notion de complicité objectif n’est pas valide en droit.

 

Voici ma réponse à Maître Jacques Vergès : Dans le régime sanguinaire des Khmers Rouges, il n’y avait pas Khieu Samphan et les autres khmers rouges. Ils étaient ensemble et formaient en un seul être. Vous parlez des maréchaux soviétiques qui ont défendu l’indépendance de l’URSS contre la barbarie nazie n’ont jamais été considérés comme complices des crimes de Staline.

 

Pendant le régime de Pol Pot, il n’y avait ni ennemi du Cambodge, ni ennemi du parti communiste khmer. Il n’y avait que le peuple khmer seul en face à ce régime sanguinaire. M. Khieu Samphan n’était pas le défenseur de l’indépendance du Cambodge contre qui ce soit. M. Khieu Samphan était avec les Khmers Rouges en tant que Khmer rouge lui-même et il collaborait avec la Direction du régime sanguinaire en prenant son propre peuple comme ennemi dont le sort est la mort. Je ne vois pas pourquoi Maître Jacques Vergès est allé puiser dans les annales de l’histoire en prenant un exemple qui ne correspond rien au cas de son client. Les maréchaux soviétiques sont des militaires qui font leur devoir de militaire pour défendre leur patrie, quant à M. Khieu Samphan est un politique, un Chef de l’État, un intellectuel, il doit donc faire ses devoirs au moins en tant qu’intellectuel de défendre le mal absolu du régime des Khmers Rouges. Il n’a rien fait et continue de collaborer avec ce régime jusqu’à sa disparition. Voilà, Maître, la différence entre les maréchaux soviétiques et M. Khieu Samphan.

    

4.       Personne n’a jamais eu l’idée en France d’accuser André Malraux, ministre de la culture, ou Maurice Couve de Murville, ministre des affaires étrangères, d’être complice de crimes de guerre commis en Algérie. 

 

Voici ma réponse à Maître Jacques Vergès : De mal en pis, Maître Jacques Vergès fait la comparaison entre M. Khieu Samphan avec les ministres du Général de Gaulle. Si les gaullistes ont lu ça, je crois qu’ils sont mécontents de ces propos. Bref ceci est une affaire franco-française. Revenons au cas de M. Khieu Samphan. Je répète encore une fois, après la République Khmère, les Khmers Rouges étaient au pouvoir dont M. Khieu Samphan était un des hauts responsables. Cependant, le Cambodge n’était pas en situation de guerre. Les Khmers Rouges étaient le Maître absolu de leur Kampuchéa Démocratique. Ils ont tué leur propre peuple khmer en accusant ennemi de leur parti communiste. Plus de 2 millions de morts ont été assassinées pour la gloire du parti. À ce chiffre, c’est-à-dire, 1/3 de la population du Cambodge, M. Khieu Samphan ne peut pas dire qu’il n’est au courant de rien. Je passe les cas cités par Maître Jacques Vergès, concernant le Maréchal Montgomery ou Sir Anthony Eden, ministre des affaires étrangères des Royaumes Unis, pour le traitement discriminatoire des Aborigènes en Australie pendant la seconde guerre mondiale, parce que je commence à être fatigué de contester les propos mensongères de l’avocat de M. Khieu Samphan. Je laisse aux lecteurs d’en juger.

   

5.       Peut-on faire le procès de M. Khieu Samphan pour les crimes commis par certains Khmers Rouges sans faire le procès des responsables américains qui ont tout fait pour miner l’autorité de Norodom Sihanouk, soutenir le coup d’État militaire du Général Lon Nol et étendre au Cambodge les malheurs de la guerre :


Voici ma répondre à Maître Jacques Vergès : Ce n’était pas le Général Lon Nol qui a déclenché la guerre au Cambodge. C’était Hanoï qui a étendu les malheurs de la guerre au Cambodge à la demande expresse du Prince Sihanouk. La destitution du Prince Sihanouk était une affaire intérieure du Cambodge et n’était pas un coup d’État militaire. À la date du 18 Mars 1970, les Parlementaires khmers ont retiré, à l’unanimité des voix, leur confiance au Prince Norodom Sihanouk des fonctions du Chef de l’État à vie. Mais au lieu de respecter le verdict de son Parlement en conformité avec la Constitution de l’époque, le Prince Sihanouk a fait appel aux forces nord-vietnamiennes et Viêt-Cong qui n’attendaient plus que ce signal pour agresser ouvertement le Cambodge., « légitimant » du même coup, leur invasion silencieuse et progressive du Cambodge qu’elles avaient commencée depuis cinq ans sur l’autorisation du Prince Sihanouk. Avec ses propos, Maître Jacques Vergès n’est pas seulement un menteur, il est aussi un manipulateur de l’histoire. Avec cette attitude, comment peut-il prétendre être ami du peuple khmer ?

 

Quand on s’efforce à défendre quelqu’un qui est indéfendable, il est certain qu’on peut commettre des bévues de jugement.

 

 

La suite dans le numéro 3 : Avant-propos de M. Khieu Samphan.          



[1] (1)27 Avril 1970, les troupes communistes vietnamiennes, stationnées déjà sur le territoire khmer, ont attaqué l’armée khmère.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 02:58

N° 1

Face à M. Khieu Samphan

Par Sangha OP

Cliquez Ici pour lire n° 2 

 

Introduction

 

En 2004 M. Khieu Samphan a publié un livre dont le titre est « l’histoire récente du Cambodge et mes prises de position ». Au nom des victimes du régime sanguinaire des Khmers Rouges dont M. Khieu était un des hauts responsables, j’utilise mes droits de réponse à M. Khieu Samphan dans ses propos dont je qualifie de lâcheté et indigne de porter le titre de docteur ès science économique.

 

Il est mise en examen aujourd’hui par un tribunal mixte khméro-onusien pour ses responsabilités dans les crimes contre l’humanité, en tant qu’un haut responsable du régime sanguinaire Khmers Rouges. Plus de 2 millions de morts et l’ensemble de la population khmère sous ce régime était placée dans l’esclavage dont le maître n’était que le Parti Communiste Khmer, au sein duquel, M. Khieu Samphan était membre du Comité Central du parti, connu sous le nom sinistre d’Angkar dont le chef n’était que Pol Pot.

 

M. Khieu Samphan ne peut pas effacer ses responsables dans cette tragédie en écrivant un livre pour un seul but de nier  sa participation dans ces crimes. Ce livre est un insulte au mémoire des victimes, morts ou vivants. Dans la tragédie du peuple khmer, il y a sans doute deux mémoires : Celui des victimes et celui des bourreaux dont M. Khieu Samphan est leur représentant. En ce qui me concerne, j’ai choisi d’être du côté des victimes pour défendre leur mémoire. Ce choix est un devoir de chacun de nous, Khmers victimes, de dénoncer ou chasser les auteurs de génocide partout où ils se trouvent. M. Ou Chal a fondé un Mémorial des Victimes du Génocide commis par les Khmers rouges (MVGKR) dont le but est de graver dans la mémoire collective du peuple khmer des crimes contre l'humanité commis par les Khmers Rouges. Je salue donc cette noble fondation.  

 

Bien sûr, je pourrais me porter à la partie civile pour pouvoir suivre de près le procès de M. Khieu Samphan, mais comme je sais déjà que les lignes de défense de M. Khieu Samphan se trouvent dans son livre, je préfère donc, au nom des victimes, de lui répondre directement, dont la nécessité d’écrire ces lignes, publié dans mon blog. J’essaie d’éviter l’obscénité dans mes propos, mais je sais qu’il est difficile de garder cet objectif quand on doit répondre à un homme tel M. Khieu Samphan dont l’esprit est rempli de mensonge. Le ton de mes propos sont sans doute obscènes en ce qui concerne la description des activités meurtrières de M. Khieu Samphan. L’esprit de M. Khieu Samphan d’aujourd’hui s’est figé sur les mêmes perspectives : Faire du mal et se venger des morts par ce qu’ils continuent de réclamer la justice depuis l’au-delà. En effet, M. Khieu Samphan mérite qu’on lui traite de salaud.    

 

Au nom des victimes khmères, je demande à l’Université française qui a décerné le titre de docteur à M. Khieu Samphan de retirer ce titre, bien sûr après le verdict du tribunal déclarant que ce dernier est coupable de l’assassinat de plus de 2 millions des Khmers ou être complice de la politique d’extermination du peuple khmer, en tant que Chef de l’Etat du Kampuchéa démocratique. Nous pensons toujours que la connaissance est en général au service de l’humanité, M. Khieu Samphan en a utilisé pour tuer la vie et détruire la société humaine. Cette déchéance de son haut grade universitaire sera un symbole de justice fort pour les victimes morts ou vivants.       

 

Au nom de la justice, M. Khieu Samphan a sans aucun doute un droit de se défendre. Mais s’il était digne, devant la tragédie khmère dont il soit acteur ou témoin engagé, il doive se défendre en plaidant coupable. Malheureusement et à l’indignité de tous les Khmers victimes vivants, M. Khieu Samphan choisit une voie honteuse dans sa défense en plaisant non coupable.

 

Cette plaidoirie de « non coupable » de M. Khieu Samphan nous montre bien que M. Khieu Samphan est insolent vis-à-vis du peuple khmer et loin d’être un intellectuel humaniste, évoqué par Maître Jacques Vergès, son avocat, dans sa préface du livre de son client. M. Khieu Samphan et ses amis Noun Chea et Ieng Sary ont déjà esquissé vulgairement leur défense en répondant la question des journalistes par une simple phrase diabolique : Je suis désolé. Ce « non coupable » et « je suis désolé » venant de la bouche de M. Khieu Samphan nous montre encore que celui-ci n’est pas un intellectuel. Après la seconde guerre mondiale, quelques intellectuels français de renom se donnaient la mort pour un simple penchant de leur esprit en faveur du régime de Vichy pro-nazisme. M. Khieu Samphan était alors le Chef de l’Etat du régime des Khmers Rouges, responsable de crime contre l’humanité et de l’occupation vietnamienne, ose sans avoir honte de proclamer en public à travers son livre : Je suis innocent. Oh ! J’invoque tous les dieux dans l’univers des humains de jeter un sort à ce docteur d’occire, c’est-à-dire de le transformer en singe, parce que cet animal n’a jamais honte ce qu’il a fait.

Nous comprenons bien que M. Khieu Samphan s’attache bien à sa vie de présumé d’assassin. Il préfère de continuer de vivre comme rien ne s’était passé pendant la période où il était haut responsable de l’Etat. La honte, je suppose qu’il ne connaisse pas ce mot. La « dignité », ce mot soit aussi absent dans sa subconscience. La « moralité », elle soit bannie de son vocabulaire. Je me demande, est-ce que M. Khieu Samphan est encore humain.     

 

M. Khieu Samphan n’a jamais exprimé un mot de regret ce qu’il avait fait. Plus de 2 millions de mort pour lui est tout simplement un chiffre d’inventaire. Il s’enfuit aujourd’hui le monde du Bouddhisme pour s’abriter dans celui du christianisme. Mais, il oublie comme tous les singes que dans les deux religions, il existe un enfer pour punir un être humain de son espèce. Nous sommes certains aujourd’hui que l’âme de M. Khieu Samphan ne pénètre jamais dans du regret de ses actes.

 

Oui, au nom de victimes de la barbarie du régime sanguinaire des Khmers Rouges dont M. Khieu Samphan était le Chef de l’Etat, j’accuse M. Khieu Samphan d’être responsable du génocide du peuple khmer. Nous attendons impatiemment le verdict du tribunal depuis trois décades déjà. Nous espérons qu’il soit juste et humain. 

 

Livre de M. Khieu Samphan : Edition L'Harmattan    

La suite dans numéro 2 : Préface du Maître Jacques Vergès, avocat de M. Khieu Samphan.           

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