Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 09:45

ប្រជាពលរដ្ឋខ្មែរ ក្នុងប្រទេសកម្ពុជា មានចំនួន ៩៩ភាគរយ ដែលមាន ជំនឿជឿជាក់ ចំពោះព្រះពុទ្ធសាសនា ហើយនាំគ្នាគោរពប្រត្តិបត្តិកាន់តាមឳវាទ ឬ ពាក្យប្រដៅ នៃព្រះពុទ្ធជាម្ចាស់តាំងពីច្រើនសតវត្សរ៏មកហើយ។ ប្រជាពលរដ្ឋខ្មែរដែលមានជំនឿ ចំពោះព្រះពុទ្ធសាសនា តើមានជំនឿយ៉ាងដូចម្តេចទៅ។ ប្រជាពលរដ្ឋខ្មែរ ដែមានជំនឿ ចំពោះព្រះពុទ្ធសាសនានោះ បើពោលដោយសង្ខេប គឺមានជំនឿថា ព្រះពុទ្ធសាសនាជាសាសនាប្រកបដោយហេតុផល ជាសាសនាប្រកាស នូវសេចក្តីពិត ជាសាសនាប្រាប់ឲលះបង់សេចក្តីអាក្រក់ ឲធ្វើសេចក្តីល្អ ជាសាសនាដឹកនាំសត្តនិករ ឲងាកចេញពីផ្លូវខុស ឲដើរទៅរកតាមផ្លូវត្រូវ ជាសាសនាជួយសត្វលោក ឲស្គាល់មធ្យោបាយដោះខ្លួន ឲរួចផុតពីទុក្ខ ឲបានសម្រេច ដល់នូវសេចក្តីសុខក្សេមក្សាន្ត។ នេះជាជំនឿយ៉ាងសង្ខេបនសប្រជាពលរដ្ឋខ្មែរ។

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 07:13

Le Bouddhisme est-il responsable ?

 

Depuis toujours notre conducteur des âmes est le Bouddha (563-483 avant J.C. selon la tradition Theravada), "dieu des pauvres" pour les déshérités, "dieu des riches" pour les nantis. Il est au milieu du champ de la vie des fidèles, riches ou pauvres. Le Bouddha n'ait donc pas d'ennemis, tous les êtres vivants sont ses amis, à une seule exception, la vie, parce qu'elle est la source de souffrance. C'est le courant de la vie qui entraîne les humains dans l'océan de la souffrance. Tous les humains puissent trouver une voie de secours, s'ils étaient poussés par ce courant, cette voie est la doctrine du Bouddha (Dharma), chemin qui mène au Nirvana : Pour supprimer la souffrance, il faut renoncer au désir, à la cupidité, à la vie matérielle des humains. Pendant la période des Khmers Rouges, beaucoup des fidèles abjuraient le Bouddhisme. Ils ne trouvaient plus la voie de secours dans leur foi. Pour eux, supprimer la souffrance avec les Khmers rouges par voie de renoncement de la faim n'est pas suffi, il fallait renoncer carrément à la vie. Mais, ces bêtes rouges empêchaient les humains de mourir dans la douceur. La mort par inanition et la violence étaient un objectif fixé par l'Angkar (le Comité Central du Parti Communiste Khmer). Celui-ci voulait que les survivants s'en souviennent pour raconter cette souffrance à leurs enfants et petits-enfants. Le déluge du sang était provoqué par le Communisme, "religion des Khmers Rouges" dans le Cambodge où le Bouddhisme, "religion du peuple", est millénaire. Le Communisme empiétait sur la terre des croyants de toutes les régions, pas seulement au Cambodge. Pendant soixante-dix ans, en Russie, il imposait aux Chrétiens orthodoxes à s'agenouiller devant les portraits de Karl Marx, Lénine et Staline. Après la Seconde guerre mondiale, c'étaient les pays de l'Europe de l'Est, qui supprimaient la liberté de culte à leur peuple. À partir de 1949, la Chine tombait dans le joug du communisme qui privait la liberté des millions de Chinois d'honorer leurs dieux. La Corée du Nord, le Vietnam du Nord, le Cuba, Cambodge, Laos et autres pays dans le continent africain suivaient la voie du communisme au nom du progrès de l'égalité des hommes. Nous le savons que le bilan de cette utopie était catastrophique pour l'humanité. Je ne répète que le nombre des victimes du communisme au Cambodge : Le chiffre est estimé à peu près deux millions de morts et disparus sur une population de sept millions d'habitants (Nombre de population en 1975).

 

Au Cambodge, depuis la nuit des temps, beaucoup des gens, dans la tribulation de Preah Bat Tommeuk (Messie), aient l'habitude d'accuser le Bouddhisme d'être le responsable de la décadence du pays. Ils disaient depuis que les rois khmers adoptent cette croyance comme religion d'État, la puissance khmère perdait son ardeur. L'Empire s'effondrait donc au profit du Siam. En trois siècles seulement (XIIIe au XVe siècle), toutes les parties de l'Ouest et du Nord de l'Empire, étaient occupées par les Siamois. Ceux-ci ont bénéficié leurs coreligionnaires khmers pendant le Siam était sous la domination de l'Empire d'Angkor. Alors, pourquoi, étaient-ils plus forts que nous ? L'engagement spirituel individuel des Siamois, des Khmers dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha était-il différent ? Les cinq devoirs du moine, dans le bouddhisme : Premièrement, étudier, pratiquer, méditer le Dharma ; deuxièmement, être un exemple pour les laïcs ; troisièmement, prêcher, et enseigner ; quatrièmement, protéger des influences psychiques malsaines ; et cinquièmement, donner conseil sur les affaires du monde, n’étaient-ils pas les mêmes dans ces deux pays ? La récitation des Refuges et des Préceptes était-elle divergente ? Non, la différence entre les Siamois et les Khmers ne soit pas dans le Bouddhisme, elle soit dans la Politique. Depuis toujours, nous voyons à travers le prisme de l’histoire bariolée de guerres dans notre pays, laquelle est encore magnifiquement racontée par nos dirigeants défaillants de stratégie que le Siam et le Vietnam soient les Nations envahissantes. Je me pose donc la question : Si nous en savions, pourquoi nous les laissions envahir si facilement notre patrie ? Tous les rois siamois et annamites étaient les fervents du Bouddhisme, mais aussi, il faut nos historiens osent le dire, malgré leurs esprits impérialistes, dont nous sommes les victimes, ils étaient les bons stratèges endurants pour leur pays et leur peuple. La guerre de conquête, partout dans le monde ancien, était une politique internationale des rois ou des empereurs. Nos rois en avaient fait et étaient parvenus à bâtir un empire dont nous ne cessions pas de rêver jusqu'à aujourd'hui. Mais chaque empire avait toujours sa fin, faute des moyens politiques, économiques et militaires pour l'entretenir. L'Empire Khmer n'échappait pas non plus à cette loi. Les guerres de conquêtes, les intrigues des dirigeants et les constructions des temples magnifiques pour dieux, durant plusieurs siècles, s'épuisaient l'Empire Khmer. Celui-ci s'effondrait comme château de sable et s'effaçait de la mémoire du peuple khmer pendant quatre siècles, durant lesquels, il ne restait que pour les Khmers, dispersés dans les anciens territoires de l'Empire, le Bouddhisme et la tradition comme foi et force qui cimentaient les liens entre eux et qui donnaient un sentiment d'appartenir à une communauté.

           

Le Communisme, dit Feuerbach, communiste allemand, cherche à réunir l’humanité souffrante, qui pense, et l’humanité pensante, qui est opprimée, autrement dit, les manuels et les intellectuels pour former une force révolutionnaire contre celle du capitalisme et la religion, accusée par Marx de l’opium du peuple. Celui-ci écrivait en 1842, que « le Communisme est un mouvement dont les origines remontent à Platon (427-346 avant J.C.), aux sectes juives, et aux premiers monastères chrétiens et qu’il est en marche en Franche, en Grande-Bretagne et en Allemagne ». (extrait du livre de Jaques Attali – Karl Marx ou l'esprit du monde).   

 

Le 27 Avril 1970, cette marche arrivait au Cambodge et déclencha la guerre violente pendant cinq ans. Pour les Communistes, cette guerre est une révolution de classe libératrice par excellence en opposition à la classe d'oppression par excellence. Pour les Républicains, ce conflit est une riposte à l'invasion d'une force communiste qui amène des brouillards de l'utopie pour dissimuler la voie du Bouddhisme. Deux idéologies qui se trouvaient face à face, l'une est philosophie, qui exprime "la détresse réelle des sociétés bâties sur la souffrance des êtres humains, elle est aussi le chemin de secours de cette détresse, l'autre est communisme, qui exprime la souffrance d'une classe des sociétés bâties sur l'injustice, elle est aussi la protestation à l'égard de cette injustice, appelée la "conscience de classe". Mais dans cette face à face, le Bouddhisme ne prêchait pas la guerre de religion contre l'invasion étrangère et la révolution communiste. Mais il ne condamne pas non plus ses fidèles de mener une guerre de défense nationale et de protection de la foi. La défaite du 17 Avril 1975, était donc imputée aux combattants républicains, mais pas à leur foi en Bouddhisme.  Quel est la défaillance dans cette défaite ? L'Homme. L'Homme est la finalité de l'action humaine.         

 

Ceci nous montre que le Bouddhisme, n’est ni responsable de la décadence, ni coupable de la victoire du Communisme au Cambodge. En tant que religion, il n’est qu’une voie de salut des âmes qui laisse librement les humains de choisir individuellement leur chemin spirituel. L’Homme est le maître de son destin, comme dit Fontaine : Aide toi, le ciel t'aidera.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 07:18
Avertissement : Conversation imaginaire entre un Khmer républicain et le Bouddha pendant la guerre de 1970-1975. C’était la guerre entre les Khmers républicains contre les communistes vietnamiens, alliés des Khmers Rouges.
On sait que le Bouddha lui-même ne s’occupe pas de réformer la vie sociale, il se contente de montrer la voie de la libération à ceux qui sont capables pour commencer de quitter la société proprement dite. Quitter la société veut dire tourner le dos aux problèmes des humains, lesquels ont pour origine, selon Gautama (540 av J.C – 483 av J.C), les désirs de l’homme. La guerre est un problème des humains, même il s’agit d’une guerre juste, elle est toujours un problème de société. Comme telle, elle est sans doute un sujet à critiquer par le Grand Maître : Eviter de répondre à la violence par la violence. La violence entraîne la violence.

Mais les Vietcong étaient présents partout dans les lieux saints (Wat) où la statue du Bouddha fut bafouée dès la première minute d’occupation. Ces souillures du péché étaient alarmantes pour les paysans-fidèles au Trai Phoum (doctrine du Bouddha).

Matthieu Ricard, moine bouddhiste-tibétain, répond à la question de son père, Jean-François Revel, concernant la violence, ceci :

"la violence, « ce qui compte, c’est la motivation qui inspire nos actes et le résultat final de ces actes. Le choix des moyens résulte de l’exercice de notre intelligence. Donc, en théorie, on peut admettre l’utilisation de la violence à des fins bienfaisantes. Mais dans la pratique, il est très difficile de l’utiliser avec succès. Il faut donc éviter le conflit, ou, s’il est inévitable, neutraliser celui qui s’apprête à commettre un acte violent… ».

Je me demande comment le Dalaï-Lama peut neutraliser la violence des soldats chinois au Tibet ? Bien sûr, Matthieu Ricard pourrait nous répondre à la place de Sa Sainteté ainsi :

« Nous n’avons aucune raison de nous révolter contre ce qui nous arrive, mais nous ne devons pas non plus adopter une attitude résignée, puisque nous avons maintenant la possibilité de redresser cette situation. Il s’agit donc de reconnaître ce qu’il convient de faire ou d’éviter afin de construire notre bonheur et d’échapper à la souffrance ». Comme on dit : « Tant que l’on garde sa main dans le feu, il est vain d’espérer échapper à la brûlure».

Mon père, mécontent dans son rêve, demanda le conseil à Gautama afin d’accomplir la mission de son chef de prêcher l’anticommunisme par le Bouddhisme :
    
- Ô ! Gautama, maître tout-Puissant, quels sont tes enseignements pour vaincre les voleurs athées qui viennent troubler votre séance éternelle de méditation ?
- S’exiler du monde des humains pour exiler de toi le sujet du péché !, répond Gautama,
- Impossible, Grand Maître de sagesse, répond mon père, nous sommes des humains, nous ne sommes ni saints, ni moines, qui pratiquent le bien, mais nous sommes en train de conduire des milliers de soldats qui ont pour mission de défendre ta philosophie révérée du peuple et un pays menacé par les athées qui nient l’existence de toute divinité. Ô ! Vénérable, j’ai appris la moitié de tes discours (Suttanta) et ta dogmatique (Dhammasangani), je suis ton adepte, je te supplie donc de m’apprendre ta formule magique qui peut vaincre le Marxisme. Cette doctrine, écrit Fernand Braudel, n’est pas, à elle seule, une civilisation de substitution ; c’est une orientation sociale, un humanisme volontaire, une rationalisation… ». Ô ! Gautama, tu n’as pas à t’en soucier, le Marxisme ne te pousse pas hors du cœur des Khmers qui sont, sans doute, très pauvres, mais ils sont assez forts pour capter la Divinité afin de l’enfermer dans un bloc de pierres, appelé « Angkor », mais aujourd'hui cette foule de fidèles ont besoin de ta formule magique qui les rende plus fort pour dompter les démons, nommés Vietcongs, afin qu’ils renoncent à nuire à la religion de leurs ancêtres.
- Mais non, Cher fidèle, dit Gautama, comment pourrais-tu dire cela? Un homme comme toi cherche à exercer le pouvoir, un être comme moi à s’en débarrasser. En effet, il y a deux sortes d’hommes : un homme dans le monde, pris dans un réseau d’interdépendance qui constitue comme sujet humain principal de la société tout entière ; cet homme est l’homme de la relation, qui a son être hors de lui, qui tire sa réalité de l’ordre social qu’il sert. En face de cet homme-là, il y a un autre, tout différent, un homme que nous comprenons mieux, qui est un individu, mais qui, à l’inverse de toi, se détourne de cette vie sociale où nous situons action et pensée, parce que pour lui, elle n’est pas affirmation de l’homme, mais illusion, absence de réalité. Tu es deux sortes d’hommes dans le même corps. Comment peux-tu suivre notre enseignement, si tu veux être toujours dans le monde de souffrance et de désir ; oui Cher fidèle, la vérité sur la douleur, c’est la soif de l’existence qui conduit de renaissance en renaissance et la soif de plaisir ; oui Cher fidèle, la vérité sur la suppression de la douleur, c’est l’extinction de cette soif de plaisir par l’anéantissement du désir, en bannissant le désir, en y renonçant, en ne lui laissant pas de place. C’est à ce prix que sera rompu le cercle des renaissances et atteint le Nirvana. Exiler de toi l’homme de la relation parce que cet exil est le premier pas vers l’extinction de la soif de désir. Ô ! Cher fidèle, je ne peux pas t’aider si tu ne veux pas t’aider toi-même.
- Et les Vietcong, les communistes vietnamiens, dit mon père, que devons-nous faire de leur menace diabolique pour aider le peuple bouddhiste du Kampuchéa ? Et la République Khmère (1970-1975) avec une équipe et un animateur comme Lon Nol qui sont prêts à faire face à cette menace, n’est-ce pas dans le but de l’interruption du cercle de malheur du peuple khmer ?
- Ceci est ton affaire et celle de tes amis républicains, répondit Gautama. La cause première de la conquête des Vietcong est bien l’avidité. La cause première de la guerre est bien aussi la haine. Comment peux-tu répondre à l’avidité par la haine ? Les deux ont la même nature, la violence. Un dirigeant politique, comme un jardinier, est responsable de ce qu’il cultive. La guerre d’aujourd’hui est le fruit de ce que toi et tes amis ont cultivé. Un conseil quand même à Lon Nol, si par hasard les fourmis envahissent le placard où il garde sa nourriture, pourquoi s’arme-t-il d’un liquide meurtrier ? Il suffit de mettre un peu de sucre au bord de leur trou, et elles n’iront pas plus loin.
- Ô ! Vénérable lumière ! dit mon père, il ne s’agit pas de la haine, mais de la survie d’un peuple qui est victime de l’avidité des Vietcong. Toi le Grand sage, tu ne penses pas quand même que le peuple khmer est responsable de la guerre, laquelle est provoquée par les communistes vietnamiens, et chaque jour qui passe sans ton intervention mystique est un jour que la République perd dans son combat historique. Nous, les Républicains, nous nous sommes pris au jeu et voulons prouver que nous sommes capable de faire progresser une vraie question cambodgienne : moderniser la société khmère en décadence. Nous en avons ras-le-bol d’être accusés de faiseurs de désordre dans le pays où l’ordre n’est que la peur du pouvoir. Oui ! dans mon pays, quand on parle de la misère, on pense que, c’est la faute du peuple et quand on récite la gloire du passé, on répond, c’est grâce aux rois d’Angkor. Où est la vérité ?
En écoutant les paroles de son maître « l’illuminé », l’âme de mon père reçut des torrents d’amertume qui l’accompagnèrent jusqu’à son réveil. Et à la veille de sa déambulation, il continuait d’appeler son âme à rejoindre son corps par la prière khmère pour purifier son existence :
- Put Thaur A Ra haing !, Put Thaur A Ra haing !, dit mon père,

Ô ! le Sage des çakya, pourquoi tu rejettes la réalité du Kampuchéa ? Tu es venu vers les humains comme un oiseau-vigie parti d’un navire vers tous points cardinaux à la rencontre d’une terre de malheur appelée le Kampuchéa (Cambodge) et pourquoi tu dis, tu n’en as vu nulle part ? Le Kampuchéa est toujours là avec ses éléments, terre, eau, feu et air. Il est la maison de ta philosophie salvatrice des hommes, laquelle est toujours suivie par les Khmers : observer les cinq interdictions, abstention des dix péchés, pratique des six vertus transcendantes.

Comment peux-tu faire comme si rien ne s’était passé devant cette ampleur de la misère du peuple khmer qui étudie jour et nuit toutes les branches de ton savoir : Révélation, Tradition, Sankhya, Yoga, Nîti Visesikâ, Arithmétique, Musique, Médecine, Vedas, Purâna, Itihâsas, Astronomie, Magie, Logique, Incantation et Poésie. Ô ! Vénérable Gautama ! nous, les bouddhistes, nous sommes trompés, peut-être, en pensant la valeur supérieure du Bouddhisme sur celle du Communisme, pourtant, la prééminence que nous avions imaginée a été contredite par l’histoire : la victoire du dernier où la misère et l’injustice sociale sont la loi.

 
Tu proposes de libérer l’homme de sa souffrance éternelle par la voie du renoncement à la vie quotidienne.

« L’homme nouveau » se définit par son absence de mémoire. Et la mémoire des Khmers n’est que le Bouddhisme. En revanche, la République Khmère réagit pour dire haut et fort qu’il y a une seule voie pour libérer le peuple khmer de sa souffrance. Cette solution est la suivante : le respect de sa dignité, la confiance dans sa force et l’aide à ses projets.

Oui Vénérable Gautama ! afin de briser l’invasion des Vietcong et de prendre en main les Khmers Rouges qui ne cessent de faire appel à l’aide de la Chine et aux soldats de l’oncle Ho pour faire du mal à leur propre pays, les soldats républicains, qui résistent avec tant de force, prennent une initiative décisive dans leur lutte : combattre les communistes sous la protection de ta philosophie.

Ô ! Vénérable Gautama ! puis-je me contenter de dire, comme cela, sans autre forme de procès : je reste toujours fidèle à tes enseignements, mais aujourd’hui, nous avons un doute sur ton aide devant la menace d’effacement de ta philosophie par les Bodoïs (soldats vietnamiens), soldats dévoués au culte du Stalinisme et les bêtes sauvages, appelées « Khmers Rouges ».

Ces athées sont créés de toutes pièces par leur maître vietcong pour accomplir une mission de changer l’homme humain en coolies du Parti. Pol Pot, le rigolo, à solde de diable rouge, font le boulot pour couper les mains des Khmers afin de les empêcher, au petit matin calme, de faire l’offrande de la nourriture aux moines.

Ô ! Vénérable Gautama ! leur défi est grand pour faire échouer le projet de la république et vaincre le Bouddhisme dans un petit pays, orné de belles choses, comme le Cambodge où la culture et la tradition sont fondées sur ta religion. Aujourd’hui, il y deux doctrines qui s’opposent dans l’esprit des fidèles au Trai-Phum : Communisme contre Bouddhisme.

B.H. Lévy dans son livre – le siècle de Sartre – écrit ceci : « Je ne pourrais croire, disait Nietzsche, qu’à un Dieu qui saurait danser. Sartre n’y croit pas. Il danse ». On peut dire la même chose qu’on ne pourrait croire qu’à Dieu qui empêche les fidèles d’être malheureux, les Cambodgiens croient au Bouddha. Ils sont toujours malheureux depuis la nuit des temps. Pourquoi ?

La face à face du Bouddhisme avec le Communisme permit à mon père d’adopter un point de vue : la vision morale.
Aristophane conte sur les Hindouistes de l’Inde ceci : L'un d’eux rencontre Socrate à Athène et qui lui demande de définir sa philosophie. Voici sa réponse :

« C’est une étude des réalités humaines ».

Sur quoi, réplique l’Indien en riant :

« Comment un homme peut-il étudier les réalités humaines, quand il ignore les réalités divines ! ».

- Mais quelle est ta réalité, Bouddha ? dit mon père.

- je ne suis Dieu, répond le Bouddha.

- Alors, qui es-tu vraiment ? demande mon père.

- Je suis la culture et la tradition de ton peuple, je suis le guide des hommes qui oriente leur chemin vers le bienheureux néant, je suis la « non violence » qui symbolise la paix de l’humanité, je suis le « renoncement à la vie matérielle » qui guérit la maladie du désir des humains, je suis le Néant, dit le Gautama.
- Tout cela est superflu pour la vie quotidienne des Khmers, parce que la vie repose sur ton invisible captif du bonheur, appelé le Néant, mais la culture et la tradition demandent l’existence de l’homme et l’homme doit vivre de sa vie de tous les jours. Le Néant, c’est après sa mort, n’est-ce pas ? dit mon père.
- Mais le Néant, répond Gautama, permet à ceux qui veulent étudier mon enseignement de construire eux même leur chemin de la moralité. Et au cours de leur vie, le néant est toujours présent dans leur esprit parce qu’il est le but final à rechercher. C’est en ce sens que tu peux considérer le néant comme un sentiment moral ou simplement religieux dans la vie de tous les jours. Mon enseignement, en effet, pour conclure, n’est que , si tu veux bien l’accepter, la moralité.
- Et la révolution sociale et politique du peuple opprimé, as-tu la solution ? dit mon père.
- La non-violence, bien sûr !, répond Gautama.
Partager cet article
Repost0
11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 11:37
Le Bouddha et les seize rêves du roi Preah Bat Paksèn Tikhorsal.
Il était une fois dans un Royaume en Inde, nommé Tikkhorsal, dont la capitale était Savathay où un roi, nommé Preah Bat Paksèn Tikhorsal régna en souverain absolu. À l’aube d’une nuit, celui-ci a rêvé seize rêves surprenants. À son réveil, il a eu un effroi indescriptible. Il convoqua illico les astrologues du Palais pour qu’ils lui donnaient leurs avis sur ses rêves. Ces derniers ne savaient pas dire grandes choses à leur souverain parce que ses rêves étaient surprenants. Cependant, ils racontaient n’importe quoi à leur souverain pour lui montrer qu’ils sont compétents dans leurs sciences : Votre Majesté va encourir un grand danger : ou bien Votre Auguste Royal va perdre le trône, ou bien va mourir, ou bien va être gravement malade. Et pour éviter ces mauvais présages, Votre Majesté devra faire du sacrifice de la vie de quelques animaux, d’offrandes des divers objets, quatre de chacun, aux dieux. Préoccupé par ces présages, le souverain donna son accord qu’on se prépare ces offrandes sans compter les dépenses. Les astrologues se mettaient au travail pour préparer une grande cérémonie d’offrandes selon leurs stratagèmes. Les nouvelles furent apportées à la reine, nommée Preah Neang Malika Thévi. Elle demanda immédiatement une audience royale, au cours de laquelle, elle supplia le souverain d’ajourner la cérémonie de sacrifice de la vie des animaux, avant d’aller voir le Bouddha pour lui solliciter ses conseils, parce que dans ce monde, il n’y a que lui qui a l’esprit de repartie indéfectible et être capable de dénouer habilement toutes questions que les gens lui posent. Le souverain accepta de suivre le conseil de son épouse. Alors, il monta sur son char avec son escorte de mille gardes et tous les dignitaires du Royaume pour se rendirent visite au Bouddha. Après échanger avec ce dernier les compliments ordinaires de civilité, le Roi raconta au Bouddha ce qu’il a vu dans ses rêves. Après écouter, le Bouddha dit au roi : ces présages vont se réaliser inévitablement sur vous, sur votre peuple et tous les êtres humains dans ce monde.

Voici les récits des 16 rêves de Preah Bat Paksèn Tikhorsal et les interprétations de ces rêves par le Bouddha :

Premier rêve : Les mains jointes, la voix tremblante, le roi dit : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon rêve, j’ai vu 4 taureaux de couleur violette comme fleur Angchhânh qui sont venus des 4 points cardinaux en courant à la place royale (Mérouk). Tous les quatre qui mugissent de toute leur force en tenant une position d’attaque les uns contre les autres. Entendus ces cris de guerre, les gens se précipitèrent sur le lieu. Mais, après plusieurs mugissement de colère, les 4 taureaux ont quitté la place sans se livrer le combat. Comment vous expliquez ce rêve ? Le Bouddha reçut alors dans son cœur ces paroles et répondit au roi ceci : Sache le bienheureux roi, tu as commis un péché, c’est pourquoi, ce mauvais présage vient dans ton rêve, mais il deviendra une réalité pour toi, parce que ce que tu règnes aujourd’hui sans avoir appliqué la science juste, c'est-à-dire, la maîtrise des sens, la patience, la bonté, la générosité, la compassion, la véracité, la fidélité à la parole donnée, la vaillance, l’héroïsme, la modération dans la levée de l’impôt, la sagesse, l’intelligence, la science, la connaissance des arts et lettres, la beauté, enfin. Tes ministres, tes fonctionnaires sont immoraux et ne respectent aucune loi du Royaume. Dans ton Royaume, les nobles, les bourgeois, les gens du peuple et les parias ne sont pas vertueux, même les Brahmanes, ils transgressent leurs propres lois. Ces pratiques immorales font naître le Mal au détriment de l’accumulation de tes mérites, lequel entraînera ton Royaume dans la guerre et la famine. Les cieux des quatre points cardinaux sont massés des nuages noirs comme ils sont prêts à verser une grande pluie sur ton Royaume, mais elle ne tombera jamais comme les gens ont attendu en vain le combat des quatre taureaux.

Deuxième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon deuxième rêve, j’ai vu des arbres de petites tailles ayant une hauteur d’un empan et certains d'autres ayant une hauteur d’une coudée qui se couvre des fleurs et des fruits. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus ou moins long, les humains auront une morale réduite, dont l’esprit sera envahi de plus en plus par des mauvaises pensées et des débauches. Les filles adolescentes auront des rapports sexuels avec les hommes. Elles seront enceintes depuis jeune âge comme les petits arbres qui se couvrent des fleurs et des fruits.

Troisième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon troisième rêve, j’ai vu une grande vache qui vient demander à téter du sein des nouveau-nés. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus ou moins long, les jeunes gens ne respectent plus les personnes âgées, y compris leurs propres parents. Ces derniers, pour subsister à leurs besoins, devront demander tout temps aux enfants comme la vache demande au nouveau né à téter son sein.

Quatrième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon quatrième rêve, j’ai vu les gens abandonnent les grands bœufs qui possèdent une grande force de travail et ont des expériences nécessaires pour travailler dans les champs. À leur place, ils ne prennent que les petits et jeunes bœufs pour tirer des charrettes. Ces derniers sont incapables d’y faire et restent debout sans bouger. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus ou moins long, le souverain ne prendra plus les personnes âgées ou les savants, expérimentés dans la science du gouvernement pour diriger le pays. À leur place, il ne prendra que les jeunes ou les gens de son entourage dépourvus des expériences et des connaissances nécessaires pour diriger le pays. Cela créera des mécontentements des anciens et provoquera la désunion entre les dirigeants dans le Royaume.


Cinquième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon cinquième rêve, j’ai vu un cheval ayant deux museaux. Les gens se précipitent pour lui donner les herbes à manger et cet animal mâche les herbes dans les deux museaux. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus ou moins long, les juges seront corrompus. Ils prennent l’argent du côté des victimes et du côté des malfaiteurs. Ils libèrent leur jugement en fonction de l’importante somme donnée. Cela provoquera le mécontentement de la population.

Sixième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon sixième rêve, j’ai vu des gents polissent leur plateau en or. Une fois terminée, ils vont demander aux loups de déféquer et uriner sur leur plateau. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus ou moins long, le souverain ne comptera et confiera plus la charge à la personne née de la famille noble. Il préfère plutôt la personne née de la famille pauvre. Ainsi, la famille noble s’appauvrit et pour subsister à ses besoins, elle se voit obliger de marier leur fille avec la personne, née de la famille pauvre, qui occupe une fonction importante dans l’administration royale comme les gens amènent leur plateau en or pour demander aux loups de déféquer et uriner sur leurs plateaux.

Septième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon septième rêve, j’ai vu un homme, assis sur un tabouret en tissant une ficelle, le bout de laquelle se descende petit à petit au-dessous du tabouret où il y a une vieille louve affamée qui se délasse. Quand elle voit le bout de la ficelle, elle en mange au fur et mesure sans que l'homme s'en aperçoit. Ce dernier continue donc de tisser sans relâche. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l'avenir plus ou moins long, les femmes, chefs de famille, aimeront se parer leur corps avec de l'or et des pierres précieux. Elles se traîneront en dehors de leur maison et auront des aventures avec les autres hommes. Elles boiront de l'alcool et ne raconterons que des bobards. Elles ne feront plus leurs devoirs d’épouse, de mère en dépensant tous les argents que leurs maris ont donné jusqu'à devenir pauvre comme la vieille louve affamée qui a mangé la ficelle.

Huitième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon huitième rêve, j’ai vu une grande jarre remplie d'eau qui se trouve au milieu des petites jarres vides. Les gens sont venus verser encore de l'eau dans la grande jarre débordée de l'eau au lieu de compléter les petites jarres vides. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l'avenir plus au moins long, le souverain devient de plus en plus égoïste, il fera travailler sans relâche les gens du peuple pour remplir ses caisses et greniers, quoiqu'ils étaient pleins des vivres et toutes sortes d’objets de valeur. Il n’hésitera pas de mettre au ban des paysans qui osent opposer à sa décision royale. Par peur être punis, ces derniers font ce qu’on leur demande de faire, même qu’ils voient que leur grenier de vivres est vide de tout ce qui se mange, comme t’a vu dans ton rêve, les gens qui ont continué de verser de l'eau dans la grande jarre déjà débordée sans avoir pensé à verser de l’eau dans les petits jarres vides.

Neuvième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon neuvième rêve, j’ai vu un étang qui est couvert des fleurs de lotus, au milieu duquel, l'eau est très profonde. Cet étang est le point d'eau pour les animaux. Ce qui est curieux, à l'endroit où ils descendent boire de l'eau, je vois que l’eau reste toujours limpide. En revanche, l'eau profonde au milieu d’étang où il n’y a pas des animaux, elle devient trouble. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus au moins long, les souverains gouverneront leur pays sans avoir respecté la science juste. Ils utiliseront le pouvoir absolu comme moyen de gouvernement pour se servir leurs propres intérêts. Ils opprimeront le peuple par une levée des impôts sans modération comme on presse la canne à sucre pour extraire le jus par une machine mécanique. Ils saisiront les biens du peuple sans tenir compte de sa pauvreté. La population s’enfuira donc de la capitale, des villes, de sa terre et de sa maison pour se réfugier à la lisière de la frontière du pays comme tu vois dans ton rêve, l’eau agitée, battue, devient trouble et bourbeuse au milieu de l’étang et l’eau au bord de l’étang où il y a les animaux reste toujours limpide. L’eau au milieu de l’étang représente la capitale royale et l’eau au bord de l’étang représente la lisière de la frontière.

Dixième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon dixième rêve, j’ai vu homme est en train de cuire du riz dans une marmite, à l’intérieur de laquelle, j’ai vu que le riz est mélangé de mal cuit, de cru et de pâteux. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, tu règnes sans avoir appliqué la science juste. Tes ministres, tes fonctionnaires y compris des commerçants sont immoraux et ne respectent aucune loi du Royaume. Ton peuple n’est pas vertueux. Et les Brahmanes transgressent même leurs lois. C’est pourquoi, les pluies ne tombent pas régulièrement dans ton Royaume et certains endroits, elles ne tombent plus comme dans une marmite de riz dans laquelle, il y a du riz cuit, mal cuit et pâteux.

Onzième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon onzième rêve, j’ai vu un homme qui possède un noyau d’un bois précieux qui a une valeur inestimable, au lieu de le vendre, il a fait un échange contre un bol d’huile pourrie. Comment vous expliquez ce rêve ? Le Bouddha répondit : sache le bienheureux roi, dans un avenir plus ou moins long, il y aura des moines qui prêchent le Dharma (loi qui permet d’atteindre la souffrance des hommes), pour l’argent comme un homme qui fait changer son noyau d’un bois précieux contre un bol de l’huile pourrie.

Douzième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon douzième rêve, j’ai vu une citrouille séchée et vide de chair qui s’immerge dans au lieu de flotter. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus au moins long, le souverain ne choisira plus les savants, les nobles pour diriger son Royaume. A leur place, il choisira les malfaiteurs, les ivrognes, les flatteurs. Le Royaume deviendra un lieu où les courtisans sont maîtres du pays et les nobles et les savants seront mis à l’écart comme dans ton rêve, tu a vu la citrouille séchée, vide de chair qui s’immerge dans l’eau.

Treizième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon treizième rêve, j’ai vu une grande pierre ayant la taille d’un palais au lieu de s’immerger dans l’eau, il flotte sur l’eau. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus au moins long, le souverain choisira les malfaiteurs, les ivrognes, les courtisans pour diriger les affaires de l’Etat comme dans ton rêve, t’as vu la grande pierre qui flotte sur l’eau.

Quatorzième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon quatorzième rêve, j’ai vu des têtards qui mangent des serpents. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus au moins long, les maris vivront au dépend et à la merci de leur femme, qui deviendra la maîtresse de la famille, parce qu’ils ont commis des erreurs de ne plus travailler, d’avoir des aventures avec des jeunes filles jusqu’à qu’ils ne possèdent plus rien comme moyens de subsistance. Pour survivre, ils sont obligés d’obéir leur femme, sinon ils seront à la rue comme tu as vu dans ton rêve, les têtards mangent les serpents.

Quinzième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon quinzième rêve, j’ai vu des cygnes royaux qui escortent des corbeaux. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, dans l’avenir plus au moins long, les nobles ne seront plus instruits et les gens du peuple seront instruits. Ces derniers seront nommés au poste important du Royaume. Les nobles, malgré sa position sociale plus élevée, seront obligés pour leur survie de courtiser les gens du peuple, comme t’a vu dans ton rêve, les cygnes royaux qui escortent les corbeaux.

Seizième rêve : Ecoute, Ô bienheureux Bouddha, dans mon seizième rêve, j’ai vu un mouton qui attrape le tigre pour le manger. Les autres tigres s’enfouissent devant des moutons par peur être mangés par ces derniers. Comment vous expliquez ce rêve ? Noble roi, répondit le Bouddha, les gens du peuple instruits vont occuper des postes de pouvoir, par exemple, juge, ministre, puis, ils oppriment et tuent pour la moindre contestation les nobles, non instruits. C’est pourquoi, ces derniers ont peur des gens du peuple comme les tigres ont peur des moutons.

Traduction non officiel de langue khmère par Sangha OP
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Sangha OP
  • : រូបថតកាលជានិសិត្ស នៅសាកលវិទ្យាល័យ ភ្នំពេញ -មហាវិទ្យាល័យ អក្សរសាស្ត្រ និង មនុស្សសាស្ត្រ (ផ្នែកប្រវត្តិសាស្ត្រ) - ទស្សវត្សរ៏ ៧០
  • Contact

Recherche

Liens